Culture

Alex Francoeur, sous les projecteurs de Toronto et des États-Unis

le jeudi 18 juin 2015
Modifié à 0 h 00 min le 18 juin 2015

Dimanche, le danseur Alexandre Francoeur montera sur la scène des Much Music Video Awards à Toronto pour participer à la performance de Jason Derulo. Le Constantin, qui a débuté la danse il y a plus de 10 ans, a l’impression de vivre un conte de fées.

Le jeune homme de 22 ans en sera à sa deuxième collaboration à cette cérémonie canadienne, lui qui avait dansé lors des numéros d’Ariana Grande et Kiesza l’année dernière.

«C’est sûr que je vais être stressé. Que ce soit une performance pour la télévision ou pour un artiste inconnu, ça ne change rien. Il faut que tu l’aies, ce stress-là, pour apprécier encore plus la performance», explique-t-il alors qu’il s’apprête à s’envoler pour Toronto.

Trois jours d’entraînement intense l’attendent, lui qui pratiquera la nouvelle chorégraphique avec la troupe de 9h à 16h chaque jour.

«Ce sera rush, mais c’est ce genre de défi que les danseurs aiment», avoue-t-il.  

Du hip-hop au ballet

Alexandre Francoeur ne s’intéressait qu’au hip-hop lorsqu’il a commencé à danser à l’âge de 10 ans, alors qu’il considérait le ballet «comme un cauchemar de jeunesse». Il a toutefois vite constaté que la danse traditionnelle pouvait s’avérer un atout.

«C’est rapidement devenu une force, explique celui qui maîtrise désormais le jazz, le contemporain et le hip-hop. Je pouvais autant être artistique que technique. Le ballet m’a aidé à trouver mon centre d’équilibre, à développer ma flexibilité et à comprendre comment utiliser mon corps.»

Aujourd’hui, le Constantin est engagé pour des évènements tous plus différents les uns des autres. Celui qui a fait le saut dans les performances à grand déploiement en 2012 au Centre Bell avec Marie-Mai a notamment été choisi par le Cirque Éloize pour un spectacle présenté devant le prince de Monaco.

«Nico Archambault m’a invité à faire les auditions, mais comme je suis un danseur commercial, je ne pensais pas être choisi, admet-il. Finalement, ils m’ont aimé et j’ai dansé devant le prince lorsqu’il est venu à Montréal pour voir où en était le concept du numéro.»

En processus de déménagement vers les États-Unis, Alexandre Francoeurbénéficie du soutien constant de ses parents.

«Ce sont les personnes qui ont fait en sorte que je suis si dédié à mon art, mentionne-t-il. Ils ne pourront pas être là à Toronto en fin de semaine, mais je suis certain qu’ils vont regarder la cérémonie à la télévision.»