Culture

Une aventure «100 % positive» pour Alexandra d’Occupation double

le jeudi 14 décembre 2017
Modifié à 17 h 12 min le 14 décembre 2017
Par Audrey Leduc-Brodeur

aleduc-brodeur@gravitemedia.com

Moins d’une semaine après avoir gagné l’émission Occupation double Bali, Alexandra Stellini peine encore à réaliser que les téléspectateurs aient couronné le couple qu’elle forme avec Adamo Marinacci. En entrevue avec Le Reflet, la Sainte-Catherinoise affirme ne rien regretter de son aventure et se dit fière de l’image qu’elle a projetée. La jeune femme de 25 ans a vécu sa première journée de liberté complète mercredi loin des caméras. «Ça fait du bien!» lance-t-elle en riant. Sans contact avec le monde extérieur pendant des mois, la candidate qui a fait son entrée lors du 2e tapis rouge appréhendait son retour au Québec. «On est isolé du reste du monde et on ne sait pas ce que les gens pensent de nous. Je ne pensais pas que j’allais être autant reconnue à ma sortie, avoue-t-elle. Je ne m’attendais pas à une aussi grosse vague d’amour.» L’étudiante en administration et arts était convaincue de ne pas remporter la finale. «Pascal-Hugo et Jessie étaient ensemble depuis le début de l’aventure. Ils n’avaient pas de hauts et de bas, explique-t-elle. Notre relation à Adamo et moi s’est formée plus tard.» Elle n’en croyait donc pas ses yeux lorsque l’animateur Jay du Temple a sorti sa photo de l’enveloppe en direct, le dimanche 10 décembre. «Je ne comprenais pas. Mes proches me disaient que j’avais gagné, mais je ne le réalisais pas, raconte-t-elle. Ça ne se pouvait pas! Je vivais plein d’émotions en même temps parce que j’étais tellement contente de revoir ma famille.» Depuis son retour, Alexandra Stellini a visionné les épisodes et soutient qu’ils sont «assez représentatifs» de ce que les candidats ont vécu de l’intérieur. «J’ai un peu l’impression qu’ils sont restés en surface, mais au final, c’est fidèle à la réalité, dit-elle. Je suis fière de moi. Je suis restée fidèle à mes valeurs.» Dans un contexte où plus d’une cinquantaine de caméras épiaient leurs moindres faits et gestes, il est parfois difficile de rester soi-même, convient la gagnante. «Quand je suis entrée à la moitié de l’aventure, je trouvais les autres filles tellement intenses, dit-elle. Mais à la fin, je trouvais ça aussi difficile psychologiquement qu’elles.» «Nous sommes toujours avec les mêmes personnes, poursuit-elle. On s’attache à tout le monde. Si quelqu’un ne se sent pas bien, ça nous affecte aussi.» La Sainte-Catherinoise s’est inscrite à Occupation double Bali «sur un coup de tête», avoue-t-elle. «Ça faisait quatre ans que je n’avais pas voyagé. J’étais dans la routine du travail et des études. J’avais besoin de vivre une expérience qui sortait de l’ordinaire», explique-t-elle.

«Un mois à Occupation double équivaut à un an dans la vie en termes d’émotions. Je sors grandie de cette expérience. J’ai pris beaucoup de confiance en moi.» -Alexandra Stellini
Retrouver sa bulle   Après le voyage final à Singapour, les candidats devaient retourner à Bali en attendant leur retour au Québec. Mais le réveil du volcan Agung a forcé leur évacuation au Québec. C’est durant ce confinement de plusieurs semaines dans un chalet des Laurentides que la jeune femme et son partenaire Adamo se sont distancés, confie-t-elle. «À Bali, on était 24 heures sur 24 ensemble. Quand on est revenu au Québec, on a pris nos distances parce qu’on avait besoin d’être dans notre bulle..., explique-t-elle. On a toujours une bonne relation, ajoute-t-elle. On vient de sortir, ça fait deux jours que je ne l’ai pas vu. On va apprendre à se connaître à l’extérieur.»