Faits divers

Conducteur ivre en sens inverse sur l’autoroute 30

le vendredi 26 janvier 2018
Modifié à 16 h 02 min le 26 janvier 2018
Par Marie-Josée Bétournay

redactionsc@gravitemedia.com

[playlist type="video" ids="36991"] Un automobiliste de 42 ans a été intercepté vers 00 h 30 dans la nuit du jeudi 25 janvier au vendredi 26 janvier alors qu’il circulait en sens inverse sur l’autoroute 30. L'alcool est en cause. Le fautif a été aperçu à la hauteur de Brossard, en direction ouest. La Sûreté du Québec a été avisée de la situation après avoir reçu un appel d’un automobiliste témoin de l’événement, laisse entendre Ingrid Asselin, porte-parole. Le conducteur a été arrêté à 00 h 40. «Il a réussi à circuler quelques kilomètres», précise Mme Asselin tout en mentionnant ne pas connaître la vitesse de croisière de la voiture. Sur sa route, l’automobiliste a provoqué une sortie de route. L’autre conducteur n’a subi aucune blessure, mais son automobile a été endommagée. «Il a vu le véhicule qui s’amenait en sens inverse. Il a heurté une glissière de sécurité pour l’éviter», affirme la porte-parole de la Sûreté du Québec. L’individu a été invité à passer un test de l’ivressomètre, lequel il a échoué. Son taux d’alcool était deux fois plus élevé que la limite légale, soit plus de 160 mg par 100 ml de sang, poursuit Mme Asselin. Des accusations de conduite dangereuse, de conduite avec les capacités affaiblies par l’alcool et de menaces envers les agents de la paix pourraient être portées contre lui. Le suspect a vu son véhicule saisi pour une durée de 30 jours et son permis de conduire suspendu pour 90 jours. L’homme a été libéré sous promesse de comparaître. Roussillon en assistance La Sûreté du Québec a fait appel à ses collègues des services municipaux de Roussillon et de Châteauguay, lors de l’intervention. «Ils ont bloqué les entrées (de l’autoroute) pour éviter la circulation (sur la voie rapide)», dit Mme Asselin. De son côté, les patrouilleurs de la Sûreté du Québec ont roulé sur l’autoroute dans le bon sens, les gyrophares allumés «pour s’assurer d’être bien vus par l’automobiliste», tout en exécutant des techniques de travail pour le ralentir. «Le véhicule s’est immobilisé à la vue des policiers», dit Mme Asselin. Le ministère des Transports du Québec a aussi été appelé en renfort pour sécuriser le véhicule accidenté, conclut la porte-parole de la Sûreté du Québec. À lire aussi À sens inverse sur la 132: une septuagénaire coupable de négligence criminelle