Sports

Du sport-études football dès septembre au Collège Charles-Lemoyne

le mardi 01 août 2017
Modifié à 0 h 00 min le 01 août 2017
Par Martine Veillette

mveillette@journaldechambly.com

Les joueurs de football pourront concilier leur sport et les études dès la prochaine rentrée scolaire au Collège Charles-Lemoyne à Sainte-Catherine.

L’établissement ajoutera la concentration football dans sa structure sport-études.

Ce nouveau programme a été élaboré par l’entraîneur et ancien joueur professionnel, Michel-Pierre Pontbriand.

Celui qui a revêtu l’uniforme des Blue Bombers de Winnipeg de 2011 à 2015 assurera le poste d’entraîneur-chef juvénile et supervisera le développement technique du programme.

Pascal Fils, ancien joueur des Eskimos d’Edmonton, l’aidera dans ses fonctions. Une équipe d’entraîneurs complètera la formation.

Retour aux sources

Après sa carrière dans la Ligue canadienne de football, Michel-Pierre Pontbriand aurait pu se retrouver à la barre d’une équipe professionnelle, universitaire ou collégiale, mais il a préféré revenir à la base.

«J’ai eu des offres, mais j’ai appelé le collège parce que je voulais <@Ri>coacher<@$p> des jeunes, dit l’ancien Dynamiques. Je suis un bon pédagogue et au secondaire, c’est là que le développement est le plus concret. C’est là qu’on allume l’étincelle.»

Outre les aspects techniques du jeu, le grand gaillard de 6 pi 2 po souhaite transmettre le goût du dépassement.

«Je veux qu’ils deviennent des athlètes et pas seulement des joueurs de football, explique-t-il. C’est important de développer d’autres champs d’intérêt pour devenir un athlète complet.»

Oiseau rare

Pendant neuf ans, l’ancien du Rouge et Or de l’Université de Laval s’est impliqué dans le programme de football du Séminaire Saint-François. Il a d’ailleurs fait appel à ses amis de Québec pour développer le programme de Sainte-Catherine.

«Football Québec n’a pas les ressources pour soutenir un programme de sport-études à travers l’ensemble de la province, indique M. Pontbriand. C’est pour ça qu’il en existe peu et que chaque école s’organise comme elle peut.»

Il souligne d’ailleurs que si l’horaire du campus de Sainte-Catherine facilitait l’implantation du programme, les élèves de Longueuil ne demeureront pas en reste.