Sports

Écosse, Irlande et cie en vélo

le vendredi 15 mai 2015
Modifié à 0 h 00 min le 15 mai 2015
Par David Penven

dpenven@gravitemedia.com

Le globe-trotter à vélo, Daniel Charbonneau, n’a pas découvert de farfadets lors de son périple à vélo en Irlande. Le Laprairien a plutôt rencontré sur sa route des paysages dont la beauté laisse sans voix.

Le globe-trotter à vélo, Daniel Charbonneau, n’a pas découvert de farfadets lors de son périple à vélo en Irlande. Le Laprairien a plutôt rencontré sur sa route des paysages dont la beauté laisse sans voix.  

Parti du 10 avril au 3 mai, il a aussi pédalé  au Royaume-Uni, en Écosse et au Pays de Galles. En compagnie de ses deux amis, Jean Desbiens, de La Prairie, et Benoit Giordano, de Sainte-Julie, ce grand voyageur a parcouru 1200 km.

«La température était exceptionnellement belle, ce qui est important lorsqu’on est en vélo. D’habitude, ces régions se retrouvent sous un couvert nuageux. Même les gens là-bas étaient étonnés du temps. Il faisait toujours soleil», relate Daniel Charbonneau qui ajoute que la température tournait autour de 8 degrés Celcius.

Loch Lommond

Avec une moyenne quotidienne de 45 à 100 km parcourus entre 7h et 8h, le trio a voulu se laisser du temps à la fin de sa journée pour découvrir à son aise les environs. Parmi les comtés qui ont retenu l’attention du cycliste, figure le Loch Lomond, un lac d'Écosse situé à l’ouest du pays, au sud des Highlands.

«Un matin, il s’est mis à neiger et neiger sans arrêt. Les montagnes étaient blanches. On passe dans de petits chemins de campagne où il n’y a personne. Et là apparaissent de grosses vaches poilues en train de brouter. Ce sont des Highlands. C’était merveilleux, car, soudain, je me sentais loin. C’était mémorable», raconte celui qui pédalait en solitaire sur les routes de Russie l’an passé.

Daniel Charbonneau souligne l’accueil généreux des villageois tout le long du trajet.

«On arrivait souvent dans les petits villages aux alentours de 17h sans avoir pu trouver d’hôtel ou de terrain de camping, déclare le Laprairien. On se dirigeait alors vers une ferme à la rencontre des gens pour leur demander la permission d’installer notre bivouac. Et chaque fois, c’était toujours le grand accueil. »

Les voyageurs ont bien sûr profité de leur voyage pour découvrir les pubs et savourer les diverses bières locales, un incontournable pour tout étranger. Et aussi se farcir quelques bons restaurants indiens qu’on retrouve en très grand nombre au Royaume-Uni et en Écosse.

Quant à la qualité des routes empruntées, celles-ci étaient impeccables, sauf les routes écossaises qui ont la particularité de ressembler à un degré moindre à celles du Québec.

Préparation

Daniel Charbonneau a souligné l’importance de bien planifier son itinéraire afin d’assurer le succès d’une telle entreprise.

«Cela m’a demandé six mois de préparation. J’ai consulté les différents sites sur internet et regardé les endroits touristiques à visiter. Ensuite, il fallait bien préparer et planifier l’itinéraire pour éviter les détours inutiles ou passer dans des endroits de moindre intérêt», rappelle-t-il.

L’Algérie et la Tunisie feront partie des prochains pays qu’il compte explorer, seul cette fois.

«J’ai fait beaucoup de pays arabes dans des expéditions précédentes et cela me manque», dit-il.