Fin rapide d’une collecte de fonds pour les funérailles du jeune Dominique Wenga
Une campagne lancée sur le site de sociofinancement GoFundMe pour défrayer les frais de funérailles du jeune Dominique Wenga, décédé à la suite d’un délit de fuite à Saint-Constant, le 27 mai, a pris fin rapidement. Cette collecte de fonds, dont l’objectif était fixé à 10 000$ a recueilli 1070$ en une semaine. Depuis, le site indique que la campagne est «terminée et n’est plus active». Il s’agissait d’une initiative d’une collègue du père de l’enfant, Bernard Wenga, qui demeure en Saskatchewan. L’argent devait servir à rapatrier le corps du bambin de deux ans et demi au Cameroun, pays d’origine de la famille, selon les informations du site de Radio-Canada. Enquête de la Régie et du coroner L’enfant a été happé mortellement devant son domicile familial, rue Rabelais, dans la matinée, après avoir échappé à la surveillance de ses parents, selon la Régie intermunicipale de police Roussillon. Celle-ci poursuit son enquête. Une voiture noire a été saisie aux fins d’expertise, mais aucun nouvel élément n’a filtré depuis. «Les indices recueillis ont été envoyés au Laboratoire de sciences judiciaires de médecine légale à Montréal. Les résultats seront déterminants pour la poursuite du dossier. On ne sait pas quand ces résultats nous seront transmis. Pour le moment, nous n’avons aucun suspect en vue, mais les enquêteurs ont bon espoir de le trouver», a déclaré Michel Lebel, porte-parole à la Régie. Le décès est sous investigation du Bureau du coroner. La police demande la collaboration du public pour retracer le chauffeur. Toute information peut être transmise au sergent-détective André Fluet au 450 638-0911, poste 433. Il est également possible de donner des renseignements de façon anonyme via l’organisme Échec au crime au 1-800 711-1800 ou au echecaucrime.com. À LIRE AUSSI : Un bambin de deux ans et demi est décédé à la suite d'une collision avec un véhicule Délit de fuite mortel à Saint-Constant: l’enquête se poursuit Une réunion d'information pour les résidents du secteur de la rue Rabelais Les policiers reconstituent la scène