Faits divers

Incendie à Candiac; des pompiers critiquent le temps de réponse

le jeudi 02 juillet 2020
Modifié à 17 h 43 min le 02 juillet 2020
Par Audrey Leduc-Brodeur

aleduc-brodeur@gravitemedia.com

Un incendie a endommagé un immeuble à logements de la place Papineau à Candiac le 1er juillet, vers 22h15. L’incident est survenu alors que la garde de nuit en caserne n’était plus en vigueur pour la première fois en trois mois. Le syndicat des pompiers du Service d’incendie Candiac – Delson estime que le temps de réponse en a été affecté. L’incendie, qui a pris naissance dans l’entretoit, n’a pas fait de blessés, mais il a causé pour environ 100 000$ de dommages, rapporte Jacinthe Lauzon, directrices des communications de la Ville de Candiac. «La cause fait l'objet d'une enquête par les interventionnistes des Berges du Roussillon, mais tout porte à croire que l’origine serait de nature électrique», indique-t-elle. Mme Lauzon précise que 30 pompiers des services de Candiac – Delson, Saint-Constant – Sainte-Catherine et La Prairie, incluant ceux de Saint-Philippe – Saint-Mathieu, sont intervenus sur les lieux pendant quatre heures. Selon Jonathan Godin, président syndical, l’équipe de La Prairie est arrivée cinq minutes après avoir reçu l’appel. Les pompiers de Candiac – Delson ont suivi 30 minutes plus tard. «C’est inacceptable. Si nous avions été en caserne plutôt qu’à la maison, nous aurions été là en six ou sept minutes», estime M. Godin qui dit s’inquiéter pour la sécurité des citoyens. Pour sa part, la Ville affirme que le schéma de couverture de risques en sécurité incendie a été appliqué, «tout comme avant la mise en fonction du projet pilote de garde 24 heures». «En somme, grâce au déploiement de la force de frappe des services incendies sur le territoire de la MRC du Roussillon, les premiers pompiers sont arrivés sur les lieux en environ cinq minutes et le nombre d’effectifs, soit une trentaine de pompiers, fut adéquatement respecté», indique Mme Lauzon. Rappelons que la Ville de Candiac ne souhaite pas renouveler le projet pilote de garde 24/7, puisqu’il a été mis en place «pour pallier une hausse potentielle du nombre d’interventions provoquée par la COVID-19», a justifié la Ville, le 20 juin.