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«J’ai toujours dit que je n’avais rien à me reprocher.»

le mardi 15 septembre 2015
Modifié à 0 h 00 min le 15 septembre 2015

Alors que les accusations de fraude et d’abus de confiance qui pesaient contre lui ont été abandonnées, l’ex-maire de Saint-Constant Gilles Pepin «n’écarte pas la possibilité de poursuivre l’Unité permanente anticorruption (UPAC) et les personnes qui ont terni son image», a-t-il indiqué au Reflet.

«J’ai subi des préjudices énormes et ma réputation ainsi que celle de mon fils ont été salies, affirme-t-il. J’ai 67 ans, ce n’est pas évident de se refaire une image. Je vais y penser à tête reposée, mais j’ai l’intention d’entamer des procédures contre les gens qui m’ont fait du tort.»  

Les 18 chefs d'accusation à l'égard de M. Pepin, son fils Danny et les hommes d’affaires André Roy, Peter Veres et Benjamin Sternthal ont tous été abandonnés, mardi, au palais de justice de Longueuil.

«De nouveaux éléments qui ont portés à notre attention au courant de la préparation de l’enquête préliminaire ne nous ont pas permis d’être totalement convaincus de la culpabilité des accusés, explique le procureur de la couronne, Me Maxime Chevalier. Nous avons procédé à une analyse approfondie et nous avons retourné toutes les pierres.»

L’enquête préliminaire devait débuter le 19 octobre.

«Le procureur de la couronne a démontré que les preuves n’étaient pas crédibles, mentionne pour sa part l’ex-maire, qui a appris la nouvelle lundi soir. C’est tout un dénouement, je suis très heureux. J’ai une pensée pour les gens qui m’ont soutenu et qui ont toujours cru en moi.»

Selon M. Pepin, les témoignages sur lesquels se sont basés les enquêteurs étaient loufoques.

«Ce sont des déclarations mensongères et farfelues qui viennent de gens qui ont voulu ma tête en politique, déclare-t-il. Il est déplorable que les enquêteurs de l’UPAC aient embarqué là-dans.»

Gilles Pepin et les coaccusés ont été arrêtés en novembre 2013 dans le cadre d’une enquête liée à la vente de terrains, à la construction de la bibliothèque municipale et au financement du parti politique du maire.

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