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La Chambre de commerce et d’industrie Royal Roussillon réagit au budget fédéral

le jeudi 23 mars 2017
Modifié à 0 h 00 min le 23 mars 2017
Par David Penven

dpenven@gravitemedia.com

À la suite de l'adoption du budget 2017-2018 du gouvernement fédéral le 22 mars, la Chambre de commerce et d’industrie Royal Roussillon (CCIRR) et la Fédération des chambres de commerce du Québec (FCCQ) déplorent que des mesures pour faire face au protectionnisme du gouvernement américain.

Rappelant que l’incertitude demeure sur la réforme fiscale attendue aux États-Unis de même que sur les effets de la réouverture de l’accord de libre-échange nord-américain, la CCIRR et la FCCQ estiment qu’Ottawa aurait dû se constituer une «plus grande marge de manœuvre».

Cette marge aurait permis «au besoin d’aider les entreprises canadiennes à rester compétitives», ont déclaré conjointement Marcelina Jugureanu, directrice générale de la CCIRR, et Stéphane Forget, président-directeur général de la FCCQ.

Avec un déficit de 28,5 G$ annoncé par le ministre des Finances, Bill Morneau, la CCIRR et la FCCQ croient que le gouvernement de Justin Trudeau doit prendre des mesures pour enrayer le déficit.

«La communauté d’affaires du Québec en est préoccupée», ont-ils affirmé tous les deux.

 

Main-d’œuvre et innovation

La CCIRR et la FCCQ se disent d'autre part heureuses de voir que le budget fédéral ait débloqué des fonds additionnels pour le développement de la main-d’œuvre en ce qui a trait aux ententes sur le marché du travail avec les provinces.

Elles saluent également les mesures budgétaires visant à soutenir l’innovation.

 

Bois d’œuvre et infrastructures

Face au conflit annoncé sur le bois d’œuvre avec les États-Unis, le gouvernement n’a pas inscrit au budget un programme de garanties de prêts destiné aux entreprises touchées par cet éventuel désaccord, selon le CCIRR et la FCCQ.  Un constat qu’elles s’attendent à voir corriger par le gouvernement. Enfin, concernant les sommes destinées au programme d’infrastructures, les deux organismes souhaitent qu’Ottawa accélère l’approbation des projets et le déboursé des sommes.