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La Chambre de commerce et d’industrie Royal Roussillon souhaite un plus grand partenariat avec les Villes

le mardi 21 février 2017
Modifié à 0 h 00 min le 21 février 2017
Par David Penven

dpenven@gravitemedia.com

La Chambre de commerce et d’industrie Royal Roussillon (CCIRR) souhaite être associée aux Villes en matière de développement économique. Elle désire que la communauté des affaires puisse s’exprimer sur la façon dont les Municipalités consacreront les fonds alloués par le gouvernement pour stimuler l’économie régionale.

C’est un des messages que la CCIRR a fait entendre au gouvernement Couillard à travers le mémoire de la Fédération des chambres de commerce du Québec (FCCQ). Celui-ci a été soumis, le 16 février, dans le cadre de l’étude du projet de loi 122 qui a pour objectif d’accroître l’autonomie et le pouvoir des municipalités.  

La FCCQ et la CCIRR déplorent que le milieu des affaires ait été tenu à l’écart concernant le développement économique régional.

«Il nous apparaît fondamental que les gens d’affaires doivent y prendre part. Les chambres de commerce sont outillées pour cela», a fait savoir la directrice générale de la CCIRR, Marcelina Jugureanu.   

 

Pas le plus bas soumissionnaire

Les deux organismes souhaitent aussi que les Villes ne soient plus obligées de choisir le plus bas soumissionnaire lorsqu’elles vont en appel d’offres. Ils prônent plutôt que le choix des firmes et entreprises soit davantage dicté par des critères de qualité.

La CCIRR et la FCCQ désirent qu’un site web où les entrepreneurs auraient accès aux appels d’offres des Villes soit créé.

Presse régionale et avis publics

La Chambre de commerce et d’industrie Royal Roussillon et la Fédération des chambres de commerce du Québec déplorent que les Villes ne soient plus tenues de publier leurs avis publics dans les journaux locaux en vertu de la loi 122.

Reconnaissant que la presse régionale demeure «une source prioritaire, même dominante de l’information sociale, économique et culturelle pour de nombreux milieux de vie», la CCIRR et la FCCQ s’inquiètent de l’impact économique d’une telle décision.  

«La publication des avis du gouvernement et des municipalités représente une source non négligeable de revenu pour les médias écrits. Il apparaît raisonnable de demander aux municipalités de ne pas fragiliser davantage ces médias», lit-on dans le mémoire.