Actualités

La pincée veut mettre son grain de sel dans votre cuisine

le mardi 06 décembre 2016
Modifié à 0 h 00 min le 06 décembre 2016
Par David Penven

dpenven@gravitemedia.com

En observant le contenu des pots, on a l’impression de contempler de fines pierres précieuses ou des ocres aux teintes uniques. Au regard fasciné s’ajoute l’arôme de ces épices qui embaument la pièce. Bienvenue dans l’univers de l’entreprise La pincée.

«Il y a une démarche concernant les couleurs et la texture. Il faut que l’apparence soit belle, que ça parle», explique Catherine de Gongre, copropriétaire de La pincée avec son conjoint, François Maisonneuve.

L'entreprise propose des assaisonnements élaborés à partir d’ingrédients locaux, dont la sauge, le thym, le romarin et les fleurs de lavande.  Ils sont élaborés dans un établissement situé dans le Vieux-La Prairie.  

«Ce sont des mélanges d’herbes et d’épices. Les moutures sont faites sur place. Je travaille la texture de chacun des ingrédients. Ils sont vendus en petites quantités afin d’assurer leur fraîcheur», poursuit Mme de Gongre.

Elle prend le soin d’indiquer que contrairement, aux épices des grandes surfaces, il n’y a pas d’utilisation d’huile dans ses préparations ni d’agent de conservation.

«Ici, on travaille avec l’épice brute», ajoute-t-elle avec une pointe de fierté.

No 1 Classique

Avant de créer officiellement La pincée en septembre 2012, Catherine de Gongre s’amusait à inventer différents assaisonnements en tant que cuisinière dans un Centre de la petite enfance. C’est ainsi qu’est né le premier mélange commercialisé sous le nom No 1 Classique.

«Chaque produit est noté en ordre de création. Le No 1 Classique a été conçu pour faciliter l’assaisonnement au quotidien. Il est composé de sel de mer portugais et de sel de Guérande. On y retrouve du poivre, des feuilles de laurier fraîchement moulues et du thym», intervient son conjoint.

Graphiste de profession, il a conçu le design de la marque des 11 variétés proposées. Il s’assure également de la gestion du site web et du marketing.

«Il faut que le produit se démarque tant par sa qualité que sa présentation», souligne M. Maisonneuve.

 

Marché des saveurs

Les produits ont d’abord été vendus au Marché des saveurs à Montréal en 2010.

«C’est une destination pour tous les produits fins québécois, poursuit M. Maisonneuve. On a proposé notre mélange No 1. On voulait voir si ça se vendait, si les gens allaient aimer. Durant les deux années suivantes, Catherine a créé trois autres variétés dont le No 4 Gravlax qui est une marinade prête à l’emploi pour le saumon frais.»

Instinct

De quelle manière Catherine de Gongre s’y prend-elle pour créer ses assaisonnements?    

«C’est une question d’expérience et d’amour des épices. Pour moi, c'est un monde sans fin», raconte la principale intéressée.

Elle assure de A à Z la préparation de ses variétés, dont sa dernière création Le boisé. Il s'agit d'une édition limitée composée de sapin baumier et de canneberges. Notons que La pincée offre aussi un sucre de fantaisie.

Cette production artisanale est essentielle, affirme la cuisinière et femme d'affaires, afin de garantir la qualité et le standard propre à chacun des assaisonnements.

Quand on lui demande pourquoi avoir choisi le nom La pincée, la Candiacoise répond: «La pincée, c’est la créativité libre. Chacun met sa pincée dans ses recettes. C’était une façon de dire aux gens de ne pas avoir peur, de se faire confiance».

 

Dans les marchés Metro

Par le biais du programme d’achat local avec les Aliments du Québec, 22 marchés d’alimentation Metro en Montérégie proposent les produits La pincée. À ces points de vente s’ajoutent, 110 autres endroits à travers le Québec, et fait particulier, à la boutique du Musée des beaux-arts de Montréal.

 

Onze variétés

No 1 Classique

No 2 Poivrée

No 3 Sucrée

No 4 Gravlax

No 5 Barbecue

No 6 Citronnée

No 7 Été

No 8 Ambrée

No 9 Plumée

No 10 Épicée

Boisée – Édition limitée