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La saison prochaine sera déterminante pour Nicolas English

le mardi 05 avril 2016
Modifié à 0 h 00 min le 05 avril 2016

À sa 2e saison comme quart-arrière des Redmen de McGill dans la Ligue de football universitaire du Québec, Nicolas English vise une participation aux séries éliminatoires, lui qui a manqué sa chance par une victoire en 2015.

L’athlète de Saint-Constant débutera sa quête vers la Coupe Dunsmore le 2 septembre face aux Stingers de Concordia. Ce match revêtira un caractère spécial pour les joueurs de McGill, puisque leur défaite contre les Stingers au compte de 43-41 en 2015 les avait empêchés de participer aux parties d’après-saison.  

«La motivation est déjà là, les joueurs sont prêts, assure-t-il. Nous avons commencé nos pratiques en janvier. On veut gagner et on travaille tous dans la même direction.»  

L’étudiant en ressources humaines a cumulé trois touchés par la course et dix passes de touchés en 2015. Il compare modestement son style de jeu à celui du quart-arrière des Packers de Green Bay, Aaron Rodgers.

«J’aime courir, mais avec du jeu à trois essais, je ne peux pas tout le temps travailler avec mes jambes», mentionne-t-il.  

Il a amorcé sa préparation personnelle en participant à l’Académie du leadership pour quarts-arrières d’Anthony Calvillo, l’ancien quart-arrière des Alouettes de Montréal, au complexe sportif de Terrebonne les 12 et 13 mars.

«J’y suis allé l’année dernière et il était plus question de leadership. Cette année, nous avons analysé la couverture défensive et certaines choses plus poussées, explique-t-il. C’est intéressant de voir quel genre d’entraînement Anthony Calvillo faisait lorsqu’il était joueur.»

Il a notamment porté une attention particulière aux tracés proposés par le nouveau cocoordonnateur offensif des Alouettes.

«Ils sont différents de ce qu’on fait à McGill, mentionne-t-il. Calvillo est une personne-ressource et j’ai aimé en apprendre plus sur sa façon de <@Ri>coacher<@$p>.»

Les débuts de la Milice

Avant d’entamer sa carrière dans les rangs universitaires, Nicolas English a laissé sa marque au sein de la première mouture de la Milice de la Magdeleine en 2009.

«Nous avons starté le programme et je vais toujours m’en rappeler. Nous sommes restés amis après avoir gradués. C’est gratifiant de voir que le programme marche bien aujourd’hui», affirme celui qui a évolué avec la Milice durant deux saisons.

Il est retourné à ses premiers amours à l’été 2015 en donnant un coup de main durant ses temps libres aux entraîneurs de la formation cadette, invaincue durant toute la saison.

«Le coaching est une avenue pour moi après ma carrière de joueur, estime-t-il d’ailleurs. Je suis conscient que c’est difficile de percer à la position de quart-arrière dans la Ligue canadienne de football. Je veux simplement profiter du temps qu’il me reste à jouer.»