Culture

Le département de musique souffle 20 bougies

le vendredi 08 mai 2015
Modifié à 0 h 00 min le 08 mai 2015

La fondation du département de musique du collège Jean de la Mennais à La Prairie célèbre son 20e anniversaire en réunissant près de 100 anciens sur la scène de L’Étoile du Quartier Dix-30, le 11 juin, à 19h30.

Les 120 élèves des divers ensembles musicaux (jazz band, chorale, orchestre symphonique, etc.) répètent en vue de cet événement depuis plus d’un an avec les anciens du collège.

L’administration n’a pas eu besoin de tordre trop de bras pour réunir tout ce beau monde. Même si les anciens ont aujourd’hui une famille et un emploi du temps plus chargé, certains étaient prêts à faire le trajet depuis Toronto pour participer au projet.  

«La majorité d’entre eux n’avaient pas joué depuis le secondaire, mais ils sont orgueilleux et ont travaillé fort pour revenir au niveau auquel ils étaient, affirme le directeur musical Walter Albert. En plus, ils jouent avec des élèves qui sont au top, alors ils voulaient être aussi bons qu’eux.»

Dans le but d’être rassembleurs, les musiciens interprèteront des thèmes de films populaires, du jazz et un peu de gospel durant le concert-bénéfice. Des prix seront également remis aux élèves durant la soirée pour souligner leurs bons coups.

Couverts de prix

Du 23 au 26 avril, les élèves du département de musique se sont mesurés à d’autres ensembles musicaux dans le cadre du concours Heritage Festival à Washington.

Au terme de l’événement réunissant sept écoles, l’orchestre symphonique a raflé l’or ainsi qu’un trophée soulignant ses performances exceptionnelles. De son côté, le jazz band a récolté une note d’or et la chorale A Capella, une note d’argent.

En plus de ces prix de groupe, Charles-Étienne Gagnon (jazz band-guitare), Audrey Bergeron et Michael Leroux (chorale) ainsi que Tiffany Qian (orchestre-violon) ont reçu des prix Maestro soulignant leur performance individuelle.  

«Deux jours avant le concours, je n’avais plus de voix, raconte la soprano Audrey Bergeron. On m’a dit d’arrêter de parler et même si ç’a été difficile, ç’a été payant finalement.»

«On se fait remettre ces prix-là devant tous les autres musiciens, explique Tiffany Qian. Quand ils ont appelé mon nom, je pensais faire une crise de cœur.»

De bons conseils

Avant leur performance devant les juges, les Mennaisiens ont eu la chance d’assister à une classe de maître de la Dre Amy Mills, une des rares femmes qui compose et dirige des ensembles à travers le monde.

Durant le concours, les juges enregistrent leurs commentaires pendant que les musiciens jouent. Au moment de l’entrevue avec Le Reflet, les élèves s’apprêtaient à aller écouter cette bande audio.

«C’est le fun parce que ce sont des pièces qu’on va refaire le 11 juin, alors on va avoir le temps de mettre en pratique leurs conseils», conclut Michaël Leroux.