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COVID-19

Le ministre de la Santé souhaite aller davantage sur le terrain

le jeudi 11 mars 2021
Modifié à 10 h 22 min le 12 mars 2021
Par Vicky Girard

vgirard@gravitemedia.com

En pleine Journée de commémoration nationale en mémoire des victimes de la COVID-19 le 11 mars, le ministre de la Santé et des Services sociaux, Christian Dubé, qualifie la première année de «difficile, mais de laquelle on a beaucoup appris». Il désire maintenant être davantage sur le terrain pour s'attaquer aux enjeux qui perdurent. À lire aussi: Christian Dubé réagit à l'appel à l'aide des médecins du CISSSMO Arrivé en poste en juin, entre les deux vagues de la pandémie, le ministre considère que la deuxième «a été moins difficile. On avait beaucoup appris. On a réussi à bien s’en sortir dans les circonstances, grâce aux Québécois qui se sont mobilisés». Il dit néanmoins penser aux gens les plus vulnérables qui ont été particulièrement touchés et souligne le devoir de mémoire qu’était la cérémonie «émouvante» au Parlement. «C’a été une année très éprouvante, mais on voit la lumière au bout du tunnel avec la vaccination», ajoute M. Dubé. Son mandat était clair lorsqu’il a été nommé. Il devait s’assurer que les drames vécus lors de la première vague ne se reproduisent pas. «On a rapidement préparé un plan de deuxième vague qui s’est avéré un succès relatif, car je pèse mes mots, surtout dans les CHSLD», partage-t-il. Le ministre devait travailler sur les sphères de la santé impactées par le contexte de crise sanitaire. «On a pris du retard dans les chirurgies. Avec la baisse des hospitalisations, on s’approche de plus en plus du 100% de chirurgies pratiquées», fait-il remarquer. De plus, l’état des urgences se trouvait au haut de sa liste. «Je pense beaucoup à la Montérégie quand on parle des hôpitaux. Il y a de grands enjeux, entre autres à Anna-Laberge, Pierre-Boucher et Charles-Le Moyne. Ça fait partie des dossiers qui n’ont pas arrêté pendant la COVID-19», indique le ministre. M. Dubé mentionne également l’importance de considérer le vieillissement de la population pour que les milieux de vie des aînés, ainsi que les soins à domicile, soient de meilleure qualité.
«J’avais une mission du premier ministre d’essayer de corriger le tir sur des dossiers urgents, dont la COVID-19 et ses impacts.» -Christian Dubé
Homme de chiffres Christian Dubé se trouvait au Conseil du trésor avant d’atterrir au ministère de la Santé. Il ne cache pas que ce nouveau poste lui permet de mettre de l’avant une autre facette de sa personnalité. «Oui, on me connaît comme un homme de chiffres. J’ai eu la chance d’être sur le terrain tout de même auparavant, dans des entreprises et le côté humain est important pour moi. Je suis aussi un homme de terrain. Ça surprend les gens, mais j’aime aller les rencontrer pour leur demander ce qu’on peut faire de plus», confie-t-il. Depuis que la situation «va un peu mieux», le ministre affirme saisir les occasions pour aller dans les établissements de santé. Il planifie faire une tournée pour améliorer les urgences. Un total de 25 ont été ciblées, dont plusieurs en Montérégie. Vaccination Christian Dubé tient à dire à la population montérégienne que des plages horaires pour la vaccination se libèrent quotidiennement, voire à l’heure. «J’invite les gens de la Montérégie à retourner sur le site de réservation ou par téléphone, même ceux de 70 ans qui ont un rendez-vous plus tard. Ils pourront l’avoir plus tôt», fait-il savoir. Le 10 mars, 18 000 personnes ont été vaccinées, affirme-t-il fièrement en ajoutant qu’il est possible de monter pour idéalement atteindre jusqu’à 25 000 vaccinations par jour. En ce qui a trait aux vaccinations dans les pharmacies, elle devrait débuter à la fin du mois de mars ou au début du mois d’avril dans 289 pharmacies communautaires de la Montérégie, confirme le bureau du cabinet de M. Dubé.