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Les adultes veulent conserver leurs dents

le vendredi 01 mai 2015
Modifié à 0 h 00 min le 01 mai 2015
Par Joëlle Bergeron

joelle_bergeron@gravitemedia.com

ROUSSILLON - La génération dentier a cédé le pas à la génération broches.

«Avant, on nous demandait d’enlever les dents, affirme l’orthodontiste Daniel Godin, dans le métier depuis 35 ans. On a réalisé que c’était important et que l’hygiène buccale, les saines habitudes alimentaires et la mécanique des dents avaient une incidence sur la santé générale, alors on fait plus attention.»

«Les gens sont plus informés, plus éduqués et quand on a une bouche en santé, on mange mieux, digère mieux et donc on vieillit mieux», ajoute la coordonnatrice clinique, May Carlbray, qui œuvre aux côtés de l’orthodontiste Daniel Tanguay à Candiac.

Depuis quelques années, elle remarque que les parents qui viennent pour leurs enfants décident finalement de régler un problème qu’ils traînaient depuis longtemps.

Plus abordable

Celui qui corrige les sourires dans sa clinique de La Prairie estime que les soins sont aujourd’hui beaucoup plus abordables.

«À la fin des années 1970 et le début des années 1980, les traitements coûtaient entre 4 000 et 5 000$, mais ce n’était pas les mêmes salaires qu’aujourd’hui, indique Dr Godin. Maintenant, il y a des plans de financement, des déductions d’impôts et un paquet d’autres choses qui rendent les broches plus accessibles.»

Les gens comprennent que c’est un placement à long terme, ajoute-t-il.

L’évolution des technologies fait aussi en sorte que la durée des traitements est moins longue et que les appareils sont plus discrets, sinon invisibles.

«Dans certains cas, s’il n’y a pas de problème majeur, il y a moyen de régler ça en six mois», atteste Mme Carlbray.

Un phénomène féminin?

En vue de ce reportage, le Journal a lancé un appel sur sa page Facebook pour récolter des témoignages. Comme seules les femmes ont répondu, nous avons demandé aux spécialistes si la gent féminine avait tendance à avoir plus recours à leurs services.

«C’était vrai il y a cinq ans, mais maintenant, c’est sensiblement la même proportion», estime M. Godin.

Du côté de la clinique de Daniel Tanguay à Candiac, Mme Carlbray dit qu’il y a effectivement plus de femmes qui les consultent. «Les hommes viennent aussi, mais peut-être à la demande des femmes», avance-t-elle.

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