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Les entrepreneurs n’ont qu’eux-mêmes pour accroître leur entreprise

le mardi 02 mai 2017
Modifié à 0 h 00 min le 02 mai 2017
Par David Penven

dpenven@gravitemedia.com

Les gens d’affaires qui misaient sur la croissance économique du Canada et des autres pays afin que leur compagnie prenne de l’expansion devront prendre les devants pour y parvenir.

C’est le message qu’a livré Stéphane Forget, président-directeur général de la Fédération des Chambres de commerce du Québec (FCCQ). Il était de passage à Espace Rive-Sud à La Prairie lors d’un dîner-conférence organisée par la Chambre de commerce et d’industrie Royal Roussillon, le 1er mai.

Abordant le thème de la conjoncture économique actuelle, M. Forget s’est fait rassurant quant aux menaces du président des États-Unis, Donald Trump, de rouvrir l’accord de libre-échange avec le Canada.

«Chaque matin, 9 millions d’Américains se lèvent pour aller travailler parce qu’il y a une entre de libre-échange avec le Canada. Il y a 35 états sur 50 aux États-Unis dont le Canada est le premier partenaire commercial», a mentionné le PDG de la FCCQ.  

 

Main-d’œuvre

Un des défis qui attendra les entrepreneurs est celui de la démographie québécoise.

«L’an dernier, il y a plus de gens qui ont pris leur retraite par rapport aux jeunes qui sont entrés sur le marché du travail. D’ici six ou sept ans, on va atteindre le plein emploi au Québec. En principe, cela devrait être une bonne nouvelle, mais dans les faits, on va atteindre ce plein emploi parce qu’on se retrouvera en pénurie de main-d’œuvre», a lancé Stéphane Forget.

«En tant qu’entrepreneur, si vous avez besoin de trouver de la main-d’œuvre qualifiée et disponible vous allez vous installer là où il y en a. La réalité, c’est qu’il y en aura moins au Québec qu’ailleurs dans le monde», a-t-il souligné.

Accueillir et surtout retenir les immigrants au Québec est l’une des mesures que doit préconiser le gouvernement pour contrer la dénatalité, selon le conférencier.

L’augmentation de la productivité, la mise en place d'innovations technologiques, l'exportation et le virage numérique représentent des défis qui attendent les entreprises. Sur ce dernier point, M. Forget a rappelé qu’en 2014, 49% des Québécois avaient réalisé des achats en ligne. En 2016, ce pourcentage est passé à 57%.

«Entre 12 et 20% des entreprises au Québec offrent l’achat en ligne. Nous devons les aider à effectuer le virage numérique», a déclaré ce dernier.