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Les Villes dans l’impasse pour renouveler le contrat de la police

le mercredi 30 janvier 2019
Modifié à 15 h 57 min le 30 janvier 2019
Par Hélène Gingras

helene_gingras@gravitemedia.com

Les Villes n’arrivent pas à s’entendre sur le renouvellement du contrat de la Régie intermunicipale de police Roussillon. Devant l’impasse, le conseil d’administration demande aux ministères des Affaires municipales ainsi que de la Sécurité publique d’intervenir. C’est ce qui ressort d’une résolution adoptée par le conseil d’administration de la Régie, le 11 janvier. La résolution a été adoptée à l’unanimité par les mairesses Jocelyne Bates (Sainte-Catherine), Lise Poissant (Saint-Mathieu), Johanne Beaulac (Saint-Philippe) et les maires Christian Ouellette (Delson) et Donat Serres (La Prairie), le 11 janvier. Les maires Normand Dyotte (Candiac) et Jean-Claude Boyer (Saint-Constant) étaient absents à cette réunion. L’entente de police régionale de 10 ans a pris fin le 31 décembre 2018 et il avait été convenu de ne pas la reconduire sous sa forme actuelle. Or, la résolution met en lumière qu’il y a eu «cinq rencontres du comité de travail» pour faire une «analyse exhaustive de plusieurs scénarios», sans parvenir à un consensus. Présent pendant tout le processus, un conseiller en relations du travail sécurité publique de l’Union des municipalités du Québec n’a pas davantage permis aux Villes de s’entendre. «On fait appel aux deux ministères parce que ce sont eux qui devront, de toute manière, entériner la nouvelle entente.» -Jocelyne Bates, présidente de la Régie de police «Considérant la position de la majorité des membres du conseil d’administration présents de retenir le scénario recommandé, soit le scénario numéro 12» et «considérant qu’il n’y a pas l’unanimité requise pour permettre la reconduction de l’entente», le conseil exige que Québec aide à dénouer l’impasse. Commentaires de la présidente Jointe au téléphone, la présidente de la Régie de police, Jocelyne Bates, n’a pas caché qu’elle aurait aimé que l’entente soit signée. Entretemps, la police n’est pas autorisée à faire de dépenses et la situation actuelle complique un peu les paiements ponctuels avec les fournisseurs. Mme Bates est d’avis qu’il faut revoir l’entente en fonction de la réalité des Villes qui n’est plus la même qu’il y a 10 ou 20 ans. Cependant, elle estime que «chacune doit payer sa juste part». Or, les sept Villes ne s’entendent pas sur les critères utilisés pour établir la quote-part de la facture de chacune, comme par exemple la richesse foncière, la population et/ou le taux de criminalité.