Opinion

Mes «To do list»

le mercredi 18 janvier 2017
Modifié à 0 h 00 min le 18 janvier 2017
Par Hélène Gingras

hgingras@gravitemedia.com

Voici le billet du 18 janvier 2017 d'Hélène Gingras.

Est-ce que je suis la seule à rédiger des listes de choses à faire?

Pour tout. Et rien. Contrairement à l’auteur que je cite dans cette colonne.

Au bureau, par exemple. Je me fais un horaire de tâches et d'articles à écrire chaque semaine. En vue de la prochaine édition imprimée. Question de savoir où je m'en vais. Puis, je révise la liste au quotidien. Parce que l'actualité l'exige.

Bilan: il arrive certaines semaines que je n'aie pas terminé les articles que j'envisageais d'écrire. Ou que je n'ai pas fait certaines tâches à mon agenda. Parce que j'ai été occupée par une ou des réunions. Que j’ai fait plus de coordination qu'à l'habitude. Parce que le téléphone n'a pas arrêté de sonner.

Je consulte ma «To do list» et je reporte les sujets non rayés sur la liste de la semaine suivante. Si c'est toujours opportun.

Dans la salle de rédaction, j’ai installé un tableau sur lequel on inscrit les articles en cours de rédaction. Et que je révise en cours de semaine avec les journalistes. À savoir s'ils sont terminés ou non. S’ils sont tombés à l'eau ou repoussés de quelques jours. Question que vous offrir de la lecture variée.

À la maison, je suis aussi passée maître dans l'art de noter les tâches ménagères que je prévois faire. Pour ne pas oublier de réparer la porte du garde-robe ou de mettre du liquide dans le lave-vaisselle. Au printemps, mon bloc-notes me rappelle que je veux arracher les mauvaises herbes, laver les fenêtres, faire affiler la lame de la tondeuse. Etc.

Quand j’ai trop de choses personnelles urgentes à régler, j’ai aussi pris l’habitude de me faire une liste. Pour surtout ne pas y penser quand ce n’est pas le temps. En me rendant au boulot le lundi matin, par exemple.

Puis voilà que j’ai commencé des «To do list» des tâches du week-end. Question de planifier efficacement l’emploi de mes 48 heures. Passer à l'épicerie, chez mes parents, laisser le magazine à ma nièce, etc.

Je ne vide pas mes «To do list» chaque fois. Mais comme je suis un peu compulsive, c’est efficace dans mon cas. Je ne pourrais désormais plus m'en passer. Parce qu'elles me forcent à passer à l'action. À revoir mes priorités. Tout en me libérant l'esprit.