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Petits et grands s’unissent pour créer des contes de Noël

le mardi 19 décembre 2017
Modifié à 9 h 00 min le 19 décembre 2017
Par Joëlle Bergeron

joelle_bergeron@gravitemedia.com

Les élèves de secondaire III de l’école de la Magdeleine et ceux de l’école primaire Jean-XXIII à La Prairie ont uni leurs forces autour d’un projet de création littéraire. Les petits ont soumis les idées et les grands ont écrit l’histoire. Le Reflet a assisté au dévoilement des récits, le lundi 18 décembre. «En plus de remettre en cadeau le fruit de leur dur labeur, soit l’album créé sur mesure, mes élèves ont été sensibilisés à des intentions éducatives implicites, explique l’enseignante au programme d’éducation internationale à la Magdeleine, Lysanne Roy. À travers la morale et les valeurs de leur histoire, ils devaient discuter des bons comportements à adopter.» Des histoires d’entraide Dans le conte de Laurence Davies, Cookie le pain d’épice rencontre un nounours tombé du sac du père Noël. Ensemble, ils partent à la recherche du père Noël. Une fois qu’ils l’ont retrouvé, l’ours en peluche lui explique qu’il est triste de quitter ses amis de la fabrique des jouets. Le père Noël lui indique que certains enfants n’ont pas d’amis ni de famille et que c’est réconfortant d’avoir un confident. Le message fait son chemin et lorsqu’il se fait offrir en cadeau à un enfant malade, le nounours est content d’être la cause du sourire d’un enfant. «J’ai voulu inclure les valeurs de la compassion et de la compréhension, dit l’auteure. J’ai un frère de 3 ans qui m’a pas mal aidée. Je lui ai lu et comme il comprenait, je me disais que ça plairait à Maverick.» Après la lecture, l’élève de 3e année s’est d’ailleurs dit très content du résultat.
«J’avais beaucoup d’idées et Laurence a réussi à tout mettre dans l’histoire. C’est un beau livre.» -Maverick Burmingham, élève de 3e année
De son côté, Noémie Blackburn a inventé une histoire à l’attention de Clarisse et Phélix, où la fée des étoiles vient en aide au père Noël. «Certaines maisons n’ont pas de cheminée et la fée en fait apparaître une avec sa  baguette magique, dit-elle. La fée fait preuve de générosité en venant en aide au père Noël et à ses lutins.» «Ce sont les mêmes lutins que j’ai à la maison, note Clarisse Cadieux, 5 ans. Les miens se nomment Tartine et Turlututu, mais celui de l’histoire on l’a inventé et il s’appelle Pistache. Comment tu vas écrire ça Turlututu?» Après que le groupe se soit interrogé sur la meilleure façon d’écrire le nom du petit homme, Phélix Boulianne-Dinelle a expliqué à la journaliste comment écrire son propre nom, qui n’est pas banal. En terminant, les deux enfants ont indiqué qu’ils allaient relire leur histoire à la maison avec papa, maman… et les lutins!