Actualités

Revue de l'année 2019 : litige autour du terrain de l’ancienne briqueterie à La Prairie

le lundi 23 décembre 2019
Modifié à 10 h 52 min le 23 décembre 2019
Par Katherine Harvey-Pinard

kharvey-pinard@gravitemedia.com

L’homme d’affaires Luc Poirier devenait propriétaire du terrain de l’ancienne briqueterie Meridian Brick de La Prairie en mai. La transaction s’est élevée à 23 M$, selon un quotidien. À LIRE AUSSI: Revue de l'année 2019 : décès soudain de Gilles Pepin Revue de l’année 2019 : le marché Pasquier s’amène à Delson Revue de l’année 2019 : Guillaume Latendresse de retour avec les Riverains M. Poirier avait rapidement indiqué sur son site Web et dans les médias que le projet domiciliaire à venir sur le terrain porterait le nom d’Acti-Cité. Le maire Donat Serres avait toutefois assuré que «l’aménagement et le développement du site sont du ressort de la Ville» et maintenu sa volonté de définir la vocation du terrain en collaboration avec les citoyens. Le 23 octobre, la Ville envoyait un avis d’infraction à Luc Poirier afin d’ordonner l’arrêt des travaux qui ont cours sur le site et qui, selon elle, contreviennent au Règlement de contrôle intérimaire (RCI) de la MRC de Roussillon adopté en 2017 interdisant «tous travaux de remblai et de déblai, toute nouvelle utilisation du sol, toute nouvelle construction». La porte-parole de l’homme d’affaires, Marie Beaubien, soutenait toutefois que le Règlement sur les carrières et sablières adopté en avril par le Gouvernement du Québec a préséance sur celui de la MRC. Elle indiquait également que les travaux qui ont lieu sur le site sont des travaux de démolition, de décontamination et de préparation du site. La Ville, la MRC et Luc Poirier se sont rencontrés, en novembre, afin de discuter d’un éventuel arrêt des travaux. M. Poirier a finalement fait appel à un juge de la Cour supérieure du Québec afin de trancher. Les deux parties en sont à préparer leurs dossiers respectifs. M. Poirier assure qu’il souhaite réaliser son projet en concertation avec la Ville et les citoyens et qu’il sera présent lors des consultations publiques de la municipalité. La première est prévue le 28 janvier.