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Le stationnement du CLSC Kateri sera payant à compter du 19 février

le mercredi 03 janvier 2018
Modifié à 15 h 40 min le 03 janvier 2018
Par Hélène Gingras

helene_gingras@gravitemedia.com

Les bornes de paiement ont été installées au stationnement du CLSC Kateri à Candiac. Elles seront opérationnelles à compter du 19 février pour les usagers. Cependant, les horodateurs sont entrés en fonction le 8 janvier pour les employés. Ceux-ci doivent aussi débourser de l’argent pour garer leur véhicule. Le tarif est de 20$ par mois pour ceux à temps plein et de 1$ par jour pour le personnel à temps partiel. Néanmoins, l’achat d’un permis de stationnement ne garantit pas une place, selon une note de service obtenue par Le Reflet. Le Centre de santé et de services sociaux de la Montérégie-Ouest (CISSSMO) a confirmé l’information. Pour la clientèle, les coûts seront les suivants: Gratuit pour les 30 premières minutes; 3$ pour une période allant de 31 minutes à 4 heures; 5$ pour une période allant de 4 heures à 24 heures. Cette passe journalière est cependant valide pour plus d’une institution du CISSSMO. Par exemple, advenant le cas où une personne doit se rendre au CLSC et à l’hôpital le même jour. La clientèle régulière, c’est-à-dire une personne qui fréquente le CLSC au moins une fois par semaine pour un minimum de quatre semaines, bénéficie d’un tarif réduit à 1$ par jour. Quant aux familles ou les personnes aidantes auprès de quelqu’un qui réside en centre d’accueil, c’est gratuit. À ceux qui reprochent que les personnes vulnérables pourraient négliger leur santé par économie de stationnement, le CISSSMO répond que des mesures ont été prévues pour cette clientèle. «Par exemple, un médecin ou un professionnel pourrait faire en sorte que cette personne ne paie pas», explique Jade St-Jean, conseillère aux communications. Il existe aussi des passes hebdomadaires (30$) ou mensuelles (60$). Respecter les règles Le CISSSMO justifie la tarification par le fait qu’il doit respecter les nouvelles normes du ministère de la Santé et des Services sociaux. Celui-ci réclame que l’argent qu’il verse aux institutions soit dédié à 100% aux services de santé. Du coup, l’entretien, les travaux et le déneigement des stationnements doit s’autofinancer. De plus, le CISSSMO veut harmoniser les frais à l’ensemble des 38 institutions de son territoire (centres d’hébergement pour les personnes âgées, les hôpitaux et points de service) par souci d’équité. L’annonce, il y a un an, des stationnements payants à venir a aussitôt soulevé la grogne, tant de la population que des élus de la région. Le Parti québécois a appuyé le dépôt à l’Assemblée nationale d’une pétition de l’Alliance du personnel professionnel et technique de la santé et de services sociaux. Le député péquiste de Sanguinet, Alain Therrien, est revenu à la charge par voie de communiqué, le 4 janvier. Pour lui, cette décision est le résultat des «répercussions politiques en santé du docteur Barrette». M. Therrien reproche aux libéraux de donner à la population des crédits d’impôt d’une main et de la taxer de l’autre. Puis, «les bonbons électoraux qui ne servent qu’à nous faire oublier les compressions», selon lui.