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Trois actions à poser avant de voter

le vendredi 27 octobre 2017
Modifié à 13 h 39 min le 27 octobre 2017
Par Joëlle Bergeron

joelle_bergeron@gravitemedia.com

Le 5 novembre, les électeurs qui n’ont pas voté par anticipation se rendront aux urnes pour faire leur devoir de citoyens. Pour faire le choix le plus éclairé possible, la professeure de politique appliquée à l’Université de Sherbrooke, Isabelle Lacroix, propose trois actions à poser avant la date fatidique. Programme électoral L’outil le plus complet est assurément le programme électoral des candidats, affirme l’experte dont les travaux portent sur l’analyse du discours politique. «C’est vraiment le moyen le plus rentable parce que tout est là: les engagements, le slogan, le c.v. des candidats, <@Ri>etc.<@$p> C’est un peu plus long, mais le citoyen doit être conscient que le geste qu’il s’apprête à poser va avoir un impact sur les quatre prochaines années, rappelle Mme Lacroix. Donc le temps passé à lire les programmes est, selon moi, bien investi.» Parler directement aux candidats Ceux qui n’auraient pas envie ou qui trouvent trop aride l’exercice précédent peuvent entrer directement en contact avec les aspirants maires et conseillers pour avoir des réponses à leurs questions. Les gens peuvent appeler au local électoral, envoyer un courriel, parler aux candidats durant le porte-à-porte, <@Ri>etc.<@$p> «Le contact plus personnel permet de poser des questions sur des enjeux qui nous touchent plus directement et permet d’influencer le candidat, explique la professeure. Si plusieurs personnes lui parlent de transport ou de taxation, il va comprendre que ce sont des thèmes importants pour ces citoyens.» Les médias Isabelle Lacroix place les médias en dernière position parce qu’elle est consciente que la couverture n’est pas la même pour tous les candidats. «On va souvent présenter les candidats à la mairie et moins les conseillers, donc c’est important d’avoir d’autres sources d’information pour avoir un portrait plus complet», estime-t-elle. Il est vrai que les personnes qui ne se sont pas informées du tout depuis quatre ans ont un chemin plus long à parcourir. Or, Mme Lacroix préfère que ces personnes s’informent durant la campagne et qu’elles aillent voter, plutôt qu’elles s’en abstiennent totalement.