Sports

Un Candiacois défie les montagnes de Charlevoix pendant six heures

le lundi 18 septembre 2017
Modifié à 0 h 00 min le 18 septembre 2017

Rémi Leroux s’est élancé dans les sentiers montagneux de Charlevoix vers 7h, le samedi 9 septembre. Un peu moins de six heures plus tard, il complétait les 65 km du parcours de l’Ultra Trail Harricana en 3e place, lui conférant le titre de meilleur Québécois pour cette distance.  

Le Candiacois en était à sa deuxième course de type ultra marathon (plus que les 42 km standards d’un marathon), après avoir pris part à l’événement Mega Trail de 48 km à Québec en juillet.

«Je suis très satisfait. Je me doutais que le niveau de la compétition serait élevé, car il s’agit d’un événement faisant partie d’un circuit mondial. Je suis fier de l’avoir fini», affirme le jeune homme de 20 ans.  

À sa grande surprise, les huit premiers kilomètres étaient constitués d’une surface «assez plate», ce qui a fait en sorte que cette portion du parcours a été complétée très rapidement par les coureurs.

«Quand j’ai atteint la première montée, j’étais 3e et ça n’a jamais changé par la suite, explique-t-il. Je n’avais aucune idée où était le coureur derrière moi, alors je n’ai jamais arrêté de courir le plus rapidement possible. J’avais toujours peur de me faire rattraper.»

Les courses d’endurance en sentier sont souvent plus difficiles sur le plan mental que physique, d’après Rémi Leroux et Bruno Auger, de La Prairie, aussi participant à l’Ultra Trail. Le premier reconnaît qu’il a trouvé la première moitié de la course ardue, car il pensait à l’autre portion qu’il devait compléter.

«Ça fait longtemps que tu cours et il te reste encore la même distance à faire, rappelle-t-il. Par contre, des coureurs du 42 km étaient sur notre parcours en même temps, alors ça me permettait de les dépasser. C’était moins décourageant.»

Celui qui a participé au Marathon de Montréal en 2016 aimerait un jour prendre part à la plus longue course en sentier, au Mont-Blanc, en France, qui compte 170 km.

Un Laprairien fait 125 km

De son côté, Bruno Auger, dont <@Rb>Le Reflet<@$p> avait fait mention de sa préparation dans l’édition du 23 août, a complété le parcours de 125 km à la 68e place sur 168 participants avec un temps de 20 h 26 min.

«Je suis très satisfait. Ça aurait été encore mieux s’il n’y avait pas eu autant de boue sur le parcours. C’était presque normal d’en avoir jusqu’aux genoux», raconte le Laprairien.

«Au final, mon temps est dans l’objectif que je m’étais fixé et c’était un beau parcours», ajoute-t-il.