Art de vivre

Un Laprairien sur les routes de l’Islande

le lundi 10 octobre 2016
Modifié à 0 h 00 min le 10 octobre 2016
Par David Penven

dpenven@gravitemedia.com

Le globe-trotter Daniel Charbonneau qui a déjà visité plus de 75 pays a eu le coup de foudre pour l’Islande. À peine arrivé, le Laprairien veut y retourner.

«L’immensité de l’Islande m’a séduit. C’est un pays impressionnant qui est à quatre heures de vol d’ici», relate le voyageur.

En compagnie de deux amis, il a séjourné du 12 au 19 septembre dans cette réplique dont le nom signifie littéralement «terre de glace».

Il a surtout visité le sud-est du pays.

«Le jour, il faisait entre 10 et 12 degrés et la nuit, ça tombait à 5 degrés. La meilleure période pour y aller, c’est en juin et juillet. Non seulement parce qu’il fait un peu plus chaud, mais parce qu’il y a davantage d’heures d’ensoleillement, soit une vingtaine au lieu des quatorze heures que nous avons eues», explique l’explorateur.

Contrairement à son habitude lorsqu’il voyage, Daniel Charbonneau a troqué son vélo pour un VUS. Les longues routes et surtout les chemins rocailleux permettant d’accéder à des paysages à couper le souffle, selon lui, justifiaient ce choix pour ses déplacements.

«Avec le VUS, on pouvait sortir des routes asphaltées pour s’en aller dans les petites trails de roche. Là, tu retrouves tout seul. C’est malade! Il n’y a personne, tu ne vois même pas d’animaux ni d’oiseaux», déclare-t-il avec enthousiasme.  

Arbres

C’est à la fois cet aspect grandiose et dépouillé de l’Islande qui a fasciné le principal intéressé.

«Tu réalises qu’il n’y a pas d’arbres. Ça m’a marqué. C’est un pays de volcans et de glace où les arbres sont absents. Tu roules jour après jour en voyant de la terre volcanique noire, puis ça devient soudainement vert en raison du lichen et de la mousse. Les contrastes de couleurs sont vraiment étonnants», poursuit M. Charbonneau.

C’est dans la région de Landmannalaugar où l’activité volcanique a forgé les lieux en créant notamment des cratères rougeâtres et des lacs d’un bleu profond que le visiteur a particulièrement apprécié son séjour.

«Cette région est l’une des plus spectaculaires de l'Islande», souligne-t-il.

Il conseille à ceux qui veulent découvrir l’Islande de manière économique de dormir dans les dortoirs d’auberges de jeunesse ou dans des guesthouse.

«C’est un peu le même principe qu’un bed and breakfast, mais c’est toi qui cuisine. Ce sont des endroits très confortables», assure-t-il.

En attendant de retourner en Islande, le résident de La Prairie repartira en avril avec son vélo en guise de bagage. Il pédalera sur les routes du Danemark, de la Suède et de la Norvège.

«Je serai parti pendant cinq semaines en compagnie de deux autres amis qui me rejoindront plus tard pendant mon séjour», dit-il.

Décidément, Daniel Charbonneau ne tient pas en place!  

Ses voyages dans un livre

Outre les conférences qu’il prononce sur ses voyages, Daniel Charbonneau autopublie un livre intitulé Sur la route. À l’intérieur de cet ouvrage accessible sur le Web, on retrouve une sélection de ses chroniques parues dans divers médias. Le tout est accompagné de ses photos. Pour renseignements: http://www.blurb.ca/b/7398770-sur-la-route.