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Un ralliement pour conserver l’unité, selon Alain Therrien

le mardi 28 avril 2015
Modifié à 0 h 00 min le 28 avril 2015
Par David Penven

dpenven@gravitemedia.com

DELSON - «On a appuyé Bernard pour gagner, mais les choses étant ce qu’elles sont, la popularité assez manifeste de PKP [Pierre Karl Péladeau] fait en sorte que le ralliement est une solution», a déclaré le député de Sanguinet, Alain Therrien, commentant l’abandon de Bernard Drainville, candidat à la chefferie du Parti québécois.

«Malheureusement ou heureusement, c’est une solution qu’il fallait envisager pour conserver une belle unité du parti», précise le député qui soutenait Bernard Drainville depuis le début de la course.

M. Therrien dit que le principal intéressé l’a rencontré avant qu’il ne fasse part publiquement de ses intentions de se rallier à PKP. Il ajoute qu’il est très à l’aise de travailler aux côtés du magnat des médias et des communications.

«Ce que j’aime beaucoup de Pierre Karl, c’est l’assurance qu’il manifeste. Il devient de plus en plus à l’aise dans son nouveau métier. Il apprend très vite, ce qui est de bon augure pour la suite. Pierre Karl est un acquis extraordinaire pour le Parti québécois», confie Alain Therrien au Reflet.

Ardent souverainiste, le député de Sanguinet est convaincu plus que jamais que Pierre Karl Péladeau est l’homme qui amènera le Québec sur la voie de l’indépendance.

La course doit continuer

Quatre aspirants à la direction du PQ demeurent: Pierre Céré, Alexandre Cloutier, Martine Ouellet et Pierre Karl Péladeau.

Alain Therrien ne souhaite pas nécessairement que la course prenne fin. Le premier tour pour la désignation du chef doit se dérouler au 13 au 15 mai.

Pas question non plus de faire des représentations auprès des candidats en lice pour qu’ils jettent l’éponge et se rallient à PKP.

«Si Martine Ouellet pense à ce qu’elle a avantage à continuer pour elle et pour le parti, je vais respecter cela et appuyer ce comportement», a mentionné le député.