Une nuit, deux conducteurs aux facultés affaiblies

Deux résidents de la région avaient trop bu pour prendre le volant, dans la nuit de vendredi à samedi, et ils se sont pincer par la police.

Les deux histoires n’ont de lien commun que le fait qu’elles sont survenues à moins de deux heures d’intervalle.

Dans le premier cas, le conducteur a été victime d’un accident à Saint-Constant. L’homme de 37 ans, de Sainte-Catherine, a perdu le contrôle devant le 52, rue Saint-Pierre vers 1h30. Il a ensuite fauché un lampadaire.

Après être arrivés sur les lieux, les policiers ont constaté que son taux d’alcoolémie dépassait la limite permise.

Puis, des patrouilleurs «ont intercepté un véhicule qui circulait de manière erratique sur la route 132, près du boulevard Georges-Gagné à Delson à 2h40», a expliqué l’agente Marie-Claude Synott, de la Régie intermunicipale de police Roussillon.

Après des vérifications, les policiers ont constaté que le Candiacois de 24 ans était sous l’influence de l’alcool.

Les deux hommes ont été relâchés et seront accusés par voie de sommation. Aucun n’a d’antécédents.

Des solutions

«Conduire avec les facultés affaiblies, c’est non seulement mettre sa vie en danger, mais aussi celle des autres. En plus, le conducteur s’expose à des sanctions sévères», rappelle l’agente Synott.

Elle invite les gens qui ont trop bu à prendre un taxi, à utiliser un service de raccompagnement ou à recourir à un chauffeur désigné.

Sanctions immédiates à une première infraction:

-Suspension du permis pour 90 jours;

-Saisie du véhicule pour 30 jours si l’alcoolémie est supérieure à 160 mg d’alcool par 100 ml de sang ou si le conducteur refus d’obéir à un agent de la paix.

Après un verdict de culpabilité:

-Casier judiciaire;

Amende minimale de 1000$;

Interdiction de conduire pendant un an;

Évaluation du risque de récidive;

Programme alcofrein;

Antidémarreur pour une durée variable.