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VIDÉO - Le magasinage à l'ère de la COVID-19 (1re partie)

le lundi 25 mai 2020
Modifié à 12 h 21 min le 26 mai 2020
Par Hélène Gingras

hgingras@gravitemedia.com

Les commerces de la région dotés d’une porte extérieure ont pu rouvrir leurs portes ce matin après deux mois de fermeture forcée. À quoi ressemble le magasinage à l’ère de la COVID-19? Le Journal a visité quelques adresses pour vous. Portait de l’expérience qui vous attend chez deux commerçants. Deux autre suivront dans un autre article. À lire aussi : COVID-19 : Ouverture des commerces et écoles repoussée dans le grand Montréal Boutique de vêtements et d’accessoires Les clientes de la boutique de vêtements et d’accessoires pour femmes M.U.S.T. à Saint-Constant sont reçues par la propriétaire Nathalie Cloutier ou des employés qui portent masque et visière. Les clientes sont aussi invitées à porter le masque et à se désinfecter les mains en entrant. Quatre à la fois sont admises. Le coin jouets et le château ne sont plus accessibles aux enfants. La toilette est aussi fermée au public. «Le coronavirus peut rester pendant 24 heures sur des vêtements en coton et trois jours sur ceux en polyester, un bouton ou une fermeture-éclair en métal ou en plastique, dit Mme Cloutier qui a fait de nombreuses recherches. Je prône le plus possible l’achat sans essayage.» Dans le cas contraire, elle nettoie chaque vêtement essayé avec un fer à repasser à la vapeur chaude, puis l’entrepose le temps requis avant de le remettre sur un cintre. «Je lave la cabine chaque fois qu’une cliente y est allée», poursuit-elle. Quant aux accessoires comme les boucles d’oreilles ou les colliers, les clientes doivent s’habituer «à regarder avec leurs yeux» parce qu’elles ne peuvent plus les prendre. À la caisse, elles peuvent continuer à payer comptant, à moins d’utiliser Interac ou le paiement sans contact. «Je continue d’accepter l’argent et je me lave les mains par la suite, dit Mme Cloutier. Je le faisais déjà avant.» La propriétaire a confiance que les clientes se conforment aux nouvelles directives de sa boutique. Autrement, elles peuvent acheter en ligne, puisque le M.U.S.T. fait la livraison sans frais dans la région. Cette option soulage Mme Cloutier qui doit réduire ses heures d’ouverture pour s’occuper de sa fille qui ne retournera pas en classe avant la réouverture de l’école, en septembre. https://www.dailymotion.com/video/x7u44j8 Magasin de chaussures Désinfection des mains à l’entrée, affichage au sol et sur des boîtes de chaussures pour rappeler la distance de 2 m à respecter, Plexiglas à la caisse, pellicule de plastique sur terminal de transaction par cartes pour faciliter son nettoyage; Chaussures Pop à Sainte-Catherine n’a rien négligé. «Les gens viennent souvent en famille ou en couple, alors on a distancié les chaises pour faciliter l’essayage des souliers, expliquent le propriétaire René Patry et sa fille France. Et entre chaque client, on désinfecte, ce n’est pas très long.» Une dizaine de clients à la fois environ sont autorisés à entrer. Ils doivent s’habituer à les voir portant un masque et une visière. «On n’a pas le choix parce qu’on s’approche souvent des clients pour les aider à essayer, donne-t-il en exemple. Il y a cependant une perte d’efficacité à prévoir et on doit s’ajuster à la situation parce qu’il n’était pas rare qu’on serve deux ou trois clients à la fois.» M. Patry ne prévoit pas entreposer les chaussures essayées, sauf les retours, considérant que les gens se lavent les mains en entrant et qu’ils peuvent se procurer des bas d’essayage neufs advenant qu’ils soient nus pieds. [caption id="attachment_86859" align="alignnone" width="444"] René Patry et sa fille France ont repris du service chez Chaussures Pop à Sainte-Catherine.[/caption]