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430 Candiacois contre le projet TOD

le jeudi 25 juin 2015
Modifié à 0 h 00 min le 25 juin 2015

Les résidents du secteur des S à Candiac ont déposé une pétition d’un peu plus de 430 signatures afin de dénoncer à nouveau le futur aménagement du projet de l’aire TOD, dont la construction devrait débuter au printemps 2016.

«Il faudrait que le projet soit diminué de 50% à 75% en termes de densité. S’il y a un projet de haute densité de population dans l’entonnoir du quartier des S, cela va tuer le quartier, affirme Michel Laplante, le citoyen qui a remis la pétition lors de la dernière séance du conseil à la direction générale de la Ville. À moins de mettre de nouvelles entrées, ce sera invivable.»

Essentiellement, les revendications des citoyens sont de nature environnementale et pratique. La question de la circulation dense revient à plusieurs reprises, la gare de Candiac n’étant accessible que par une seule voie, soit le boulevard Jean-Leman.

«Nous voulons qu’il y ait plus de parcs dans l’espace prévu, que le lac soit préservé et qu’un nouveau viaduc soit construit, car le quartier des S est déjà un entonnoir, énumère M. Laplante. Nous ne pouvons pas ajouter des milliers de voitures qui vont entrer dans le quartier par le secteur du Tim Hortons, c’est mathématiquement impossible. Je ne doute pas de la bonne foi de la Ville, mais il y a des choses dans le plan qui sont irréalisables.»

Une obligation

Le maire de Candiac Normand Dyotte rappelle que la réalisation du projet d’aire TOD, qui prévoit la construction d’entre 2500 et 2900 unités de logement autour de la gare sur la rue de la Sorbonne, est une obligation de la Communauté métropolitaine de Montréal (CMM).

«L’époque où les villes construisaient des maisons comme celles que l’on retrouvait avant à Candiac est terminée, explique-t-il. La réglementation que nous n’avons pas le choix de suivre fait en sorte que nous devons densifier. Il y a des règles claires. C’est plus de 155 projets TOD qui ont été identifiés par la CMM et Candiac en fait partie. Ce sont les nouvelles règles du jeu que nous devons suivre.»

Le maire indique d’ailleurs que l’échéancier de construction s’étend sur plusieurs années.

«Ce n’est pas demain matin que tout ce secteur sera rempli, rappelle M. Dyotte.  On se doit de planifier pour les 10 prochaines années ce qu’il y aura sur notre territoire. Il faut mettre tous les mécanismes en place maintenant.»

Un comité de travail, sur lequel siègent notamment six citoyens, devait d’ailleurs se rencontrer jeudi pour une première fois.

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