Actualités
Faits divers

La prison évitée pour une femme qui a fraudé la Commission scolaire des Grandes-Seigneuries

le vendredi 19 octobre 2018
Modifié à 11 h 49 min le 19 octobre 2018
Par Hélène Gingras

helene_gingras@gravitemedia.com

Une dame de 52 ans, de Saint-Constant, a écopé d’une peine de prison avec sursis, c’est-à-dire à purger dans la collectivité, pour avoir fraudé la Commission scolaire des Grandes-Seigneuries pour une somme de plus de 5000$.   Ainsi en a décidé la juge Andréanne Leclerc au Palais de justice de Longueuil, le 10 octobre. Les gestes reprochés ont été produits entre le 1er janvier 2009 et le 31 décembre 2014 dans une école primaire du territoire du Reflet. L’accusée manipulait de l’argent dans le cadre de son travail et aurait utilisé «la supercherie, le mensonge ou autre moyen dolosif» pour frustrer la commission scolaire, selon le mandat d’arrestation. Selon nos informations, la fraude est d’environ 80 000$. «Elle s’occupait de récolter l’argent des parents», a dit Geneviève Boudreault, porte-parole de la Régie intermunicipale de police Roussillon. À sa peine de deux ans de prison moins un jour s’ajoutent 120 heures de travaux communautaires à effectuer dans la collectivité et une amende de 100$. La dame doit aussi suivre des conditions, dont respecter un couvre-feu et ne pas posséder des cartes bancaires ni chèques ne lui appartenant pas. Réactions Contactée, la direction de la Commission scolaire des Grandes-Seigneuries s’est faite avare de commentaire considérant la «sensibilité» de ce dossier. La responsable des communications, Hélène Dumais, a seulement dit que la dame n’était plus à l’emploi de la commission scolaire. Elle a refusé de dire si elle avait été congédiée. Mme Dumais n’a pas non plus précisé si la commission scolaire avait une assurance pour ce type de fraude. De son côté, la régie de police remercie les témoins dans cette affaire. «Une trentaine de personnes avaient été contactées par l’enquêteur dans ce dossier», a dit Mme Boudreault.