Sports

A pleines voiles en paraski…

le mercredi 30 janvier 2019
Modifié à 8 h 28 min le 30 janvier 2019
Par Denis Bourbonnais

dbourbonnais@gravitemedia.com

Le malheur des uns a fait le bonheur de quelques autres en fin de semaine dernière. Pendant que les forts vents décourageaient les adeptes de la pêche blanche et compliquaient la vie des usagers de la route, les fervents de paraski arboraient un large sourire à l’embouchure de la baie Saint-François. Une dizaine d’apprentis de cette activité hivernale ont fait leurs débuts alors que des vents du Sud-Ouest excédant les 30 km/h ont soufflé sur la surface glacée et enneigée au cœur de Salaberry-de-Valleyfield. Si les équipements «dernier cri» permettent aux débutants d’ajuster leurs voiles en fonction des conditions météorologiques, les habitués en ont profité pour s’aventurer de façon agressive.
[caption id="attachment_58300" align="alignnone" width="521"] Les vents forts ont fait les délices des adeptes du paraski le week-end dernier à Salaberry-de-Valleyfield. (Photo: Pierre Langevin)[/caption]  
«Dimanche, c’était assez capoté. On devait filer à plus de 60 km/h», décrit Didier Godbout, bien connu pour sa dépendance aux sports extrêmes. L’ex-champion de motocross, de planche à vague et participant aux épreuves «Red Bull» de paraski, notamment en Saskatchewan en 2015, court moins les compétitions afin d’embrasser la vie de famille. Le papa de Charlotte, 4 ans, et de Damien, 3 ans, a vite initié sa progéniture au plein air. «Je tire ma fille en paraski et mon fils commencera en BMX l’été prochain», mentionne le Campivallensien âgé de 33 ans.
 
[caption id="attachment_58294" align="alignright" width="521"] Certains paraskieurs comme Didier Godbout ont pu atteindre des vitesses de 60 km/h au bout de leur voile. (Photo: Pierre Langevin)[/caption]
«J’aime bien donné des cours en paraski et je consacre davantage mon énergie au vélo de montagne pour l’aspect compétition», de signifier le représentant de l’entreprise «Paraski Flex». Admettant que les deux dernières années n’ont pas été les meilleures pour la pratique du paraski à cause des aléas de la température, Didier Godbout est optimiste pour le reste de cet hiver. «Nous avons actuellement les conditions les plus belles. C’était de la glace vive depuis quelques semaines sur la baie et tout s’est placé avec les bordées de neige», explique-t-il.
[caption id="attachment_58301" align="alignnone" width="521"] Les récentes bordées de neige ont eu pour effet de favoriser la pratique du paraski au cœur de la baie Saint-François. (Photo: Pierre Langevin)[/caption]
L’enseignant souligne que le paraski s’adresse à tous les calibres avec les récentes avancées technologiques. Les voiles sont maintenant équipes de tubes qui permettent d’altérer les entrées d’air et d’ajuster la vitesse souhaitée. «Parmi nos recrues, nous avons une jeune fille âgée de 12 ans», élabore Didier Godbout. Se rappelant avoir donné jusqu’à 35 cours par jour quand l’hiver collaborait, il espère que Dame nature offrira des conditions favorables dans les prochaines semaines. Pour apprécier l’expérience, il est préférable de réserver à l’avance au magasin de rue Alexandre à Salaberry-de-Valleyfield.
[caption id="attachment_58296" align="alignnone" width="521"] Le paraski peut se pratiquer en famille. Même les chiens peuvent se prêter à l’exercice. (Photo: Pierre Langevin)[/caption]
[caption id="attachment_58297" align="alignright" width="521"] Une dizaine d’apprentis ont été initiés au paraski, dimanche après-midi. (Photo: Pierre Langevin)[/caption]