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Les accumulations d’eau persistent au stationnement incitatif de La Prairie

le vendredi 07 septembre 2018
Modifié à 11 h 25 min le 07 septembre 2018
Par David Penven

dpenven@gravitemedia.com

L’eau n’arrive pas à s’évacuer au stationnement incitatif à La Prairie lors d'averses, et ce, malgré les correctifs apportés par EXO. C’est ce qu’a de nouveau constaté Daniel Montreuil, un résidant de La Prairie et usager du transport en commun. Au début d’août, ce dernier avait fait parvenir des clichés au Reflet pour montrer ces immenses flaques recouvrant plusieurs cases de stationnement. «Je vous joins [maintenant] quelques photos prises le 2 septembre après de bonnes averses. Heureusement que c’est dimanche, donc pas d’auto dans le stationnement sinon les gougounes auraient été de mise», a-t-il écrit à la rédaction. La porte-parole d’EXO, Élaine Arsenault reconnaît la situation.   [caption id="attachment_47810" align="aligncenter" width="521"] (Photo : Gracieuseté – Daniel Montreuil)[/caption]   «Le 18 août, nous avons procédé à un nettoyage de l’ensemble des puisards de l’ancienne partie du stationnement afin de nous assurer qu’aucun débris n’engorgeait le passage de l’eau», a expliqué la conseillère média. «Jusqu’à dimanche [2 septembre], poursuit-elle, nous n’avions pas connu de nouveaux épisodes de pluies fortes et d’accumulation d’eau dans cette partie du stationnement. Avec la forte pluie de dimanche, nous avons constaté que malgré le nettoyage des puisards, que le drainage de l’eau de l’ancienne partie du stationnement était toujours insuffisant.» Elle indique qu’une étude sera menée pour connaître les raisons de ce débordement et trouver des solutions à mettre en place. De son côté, Daniel Montreuil se questionne à savoir si le drainage de l’eau ne découle pas des travaux d’agrandissement du stationnement. «Est-ce que le fait d’avoir agrandi le stationnement et d’avoir par le fait même permis à une plus grande surface de se déverser vers le ou les puisards existants fait en sorte que ceux-ci ne sont plus capables de supporter un aussi important débit d’eau?», s’interroge-t-il.