Sports

Adepte de cross-country depuis peu, un coureur de Candiac vise plus loin

le mardi 06 décembre 2022
Modifié à 15 h 05 min le 08 décembre 2022
Par Guillaume Gervais

ggervais@gravitemedia.com

Elof Fillion aimerait faire partie de l’équipe de crosscountry des forces armées canadiennes qui participe au Conseil international des sports militaires. (Photo gracieuseté)

Elof Fillion a eu la piqûre du cross-country lorsqu’il a commencé à fréquenter le Collège militaire de Saint-Jean-sur-Richelieu. Le Candiacois souhaitait alors tester ses aptitudes.

Un an et demi plus tard, l’athlète de 18 ans est de retour du Championnat canadien de cross-country qui s’est déroulé à Mooney’s Bay, à Ottawa, le 26 novembre. Membre de l’équipe du Québec, il a terminé au 18e rang avec un temps de 28 minutes et 56 secondes. Le parcours de 8 km comportait plusieurs surfaces telles que le gazon, la boue et le sable.

«Je suis content de mon résultat avec le peu d’expérience que j’ai dans le corps, admet-il. Des Olympiens étaient même sur le parcours.»

Sa saison, aussi brève qu’elle a pu être, a été composée de quatre courses. Il a notamment participé à une course de l’Université McGill en septembre et a été invité par le Vert et Or de l’Université Sherbrooke pour courir avec les athlètes de l’université cet automne. Ses deux dernières courses se sont déroulées aux Provinciaux à Rawdon et aux Nationaux à Ottawa.

Entraînements

Elof Fillion doit passer par un entraînement rigoureux afin d’être prêt à traverser un parcours ardu. Il suit une douzaine d’entraînements par semaine qui totalise de 10 à 12 heures. L’étudiant en sciences naturelles carbure aux défis que la course lui fait vivre.

«Je fais six heures de courses séparées en quatre épreuves, explique-t-il. C’est accompagné par deux heures de musculation et on ajoute des entraînements croisés avec le vélo et la natation.»

L'officier des systèmes de combat aérien admet que ce qu’il apprend au Collège militaire l’aide à passer au travers de sa préparation.

«Il y a une liste qui peut être très longue, mais que je crois que c’est la discipline personnelle qui m’aide le plus, raconte-t-il. Également, savoir comment préparer un horaire comme il le faut. Ce sont ces petits facteurs qui rendent la performance beaucoup plus facile.»

Désormais dans la saison morte, le Candiacois se permet un repos d’une semaine. Par la suite, il recommencera l’entraînement doucement pour retravailler les bases durant les Fêtes. Celui qui aimerait étudier dans le domaine du génie aérospatial ne sait pas s’il fera carrière de cette nouvelle passion.

L’adrénaline de la course coule dans les veines de la famille. Sa plus jeune sœur est Béatrice Fillion, qui a remporté plusieurs épreuves, notamment aux Jeux du Québec, durant la dernière année. Elle a terminé à la 13e place aux Nationaux.

«C’est difficile sur le moment présent, mais c’est vraiment gratifiant quand tu arrives à la fin et que tu vois ce que tu as accompli.»

-Elof Fillion