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Aiguisatek, une petite entreprise en pleine expansion

le mercredi 09 mars 2016
Modifié à 0 h 00 min le 09 mars 2016
Par Hélène Gingras

hgingras@gravitemedia.com

En l’espace d’un an, Aiguisatek a doublé son nombre d’employés, passant de six à 12. De plus, la compagnie a investi 1,5 M $ pour acquérir de nouveaux équipement et déménager dans une usine trois fois plus grande.

Le 4 janvier, l’entreprise a quitté le chemin Saint-François-Xavier pour s’établir sur la rue Lavoie, toujours dans le parc industriel de Delson.

«Le déménagement était devenu nécessaire en raison de la demande croissante pour nos produits et services, explique la présidente, Lise Goulet. On a connu une croissance de plus de 40% de nos activités au cours des trois dernières années.»

Aiguisatek oeuvre dans la conception et la fabrication d’outils spécialisés ainsi que l’affûtage d’outils de coupe. Elle couvre depuis un an l’ensemble du Québec.

«On dessert principalement des ébénisteries, des fabricants de meubles et de portes et fenêtres», rapporte Mme Goulet.

Néanmoins, 10% du chiffre d’affaires de la compagnie est auprès du grand public qui se rend à son comptoir pour faire affuter couteaux de cuisine, lames de tondeuses ou équipement pour couper les branches d’arbres, etc.

«On compte aussi les Villes de La Prairie, Delson et Sainte-Catherine parmi nos clients, poursuit-elle. On s’occupe d’affuter la lame de leur Zamboni et de leurs outils.»

Expansion future

L’entreprise fondée par le père de Mme Goulet en 1986 comptait à l’origine trois employés. À sa mort en 2010, sa fille a décidé de prendre temporairement les rênes de l’entreprise. Elle ne l’a jamais quittée. Son fils Jonathan Riberdy l’assiste à titre de vice-président.

Depuis trois ans, Aiguisatek est en expansion afin de demeurer un chef de file dans son domaine. Et ce n’est pas fini, avertit la présidente.

«On a l’intention d’investir encore et de créer quatre emplois supplémentaires au cours de la prochaine année, affirme Mme Goulet. On crée de l’emploi local parce que tous nos travailleurs viennent de la région immédiate.»