Culture

Des animaux et des villes sous les coups de pinceau d’un Constantin

le vendredi 09 février 2018
Modifié à 16 h 25 min le 09 février 2018
Par Audrey Leduc-Brodeur

aleduc-brodeur@gravitemedia.com

Ce qui était comme un simple passe-temps pourrait devenir une potentielle carrière artistique pour le peintre Éric Pichette. Le Constantin, initié à la peinture acrylique il y a trois ans, expose présentement ses toiles à la galerie d’art La Station à Eastman.    Infographiste de formation, l’artiste de 44 ans a commencé à peindre pour son propre plaisir. «Je n’avais pas l’intention de vendre mes toiles parce que je ne le faisais que pour moi, explique-t-il. J’en ai finalement vendu une et ça s’est enchaîné par la suite.» Inspiré par son amour des animaux, Éric Pichette s’amuse à peindre ces bêtes en grand format. «Leur regard m’attire. Ils réussissent à passer leurs émotions dans leurs yeux, mentionne-t-il. Je veux montrer que ce ne sont pas que des animaux de foire et qu’ils ont une énergie différente de ce qu’on pense.» Même si la plupart des sujets de ses toiles sont des cochons, des vaches ou des bœufs, le Constantin assure qu’il n’a pas grandi sur une ferme. «J’étais allergique aux poils des animaux en fait, mais je les aimais quand même, raconte-t-il. Je ne suis maintenant plus allergique, alors peut-être que j’essaie de reprendre le temps perdu aujourd’hui!» Le Constantin a connu un essor auprès du public lorsqu’il a peint une toile représentant son chien de race schnauzer, décédé à 15 ans. «Les gens me demandent désormais de rendre hommage à la mémoire de leur animal de compagnie en faisant un portrait à partir d’une photo, explique Éric Pichette. Un résident du Vermont a vu mes toiles sur ma page Facebook et m’a demandé de peindre une toile de son chien.» Étant maintenant propriétaire d’un chat, il a peint ce dernier et a accroché l’oeuvre dans la chambre de sa fille. Animé par sa passion, peint une à deux toiles par semaine dans l’atelier aménagé dans sa résidence, en plus de travailler à temps plein. Il se considère comme étant «assez productif». Une galerie d’art Aussi intéressé par les panoramas de villes, Éric Pichette tient à développer son art dans la région. «J’aimerais faire connaître ma ville par mes toiles ou faire profiter les citoyens de l’art. Ce serait bien que les artistes aient un centre culturel ou une galerie d’art dans la région», souhaite-il.
«La création a toujours été une passion. J’aime faire découvrir aux gens ce qui m’intéresse.» -Éric Pichette
[caption id="attachment_37493" align="alignnone" width="521"] Les toiles du mouton Gardienne de nuit, du cochon Babe et de la vache Violette sont exposées à la galerie La Station à Eastman.[/caption]