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Apprendre autrement à l’école avec le géocaching

le lundi 19 mars 2018
Modifié à 20 h 59 min le 19 mars 2018
Par David Penven

dpenven@gravitemedia.com

L’école primaire Émilie-Gamelin à La Prairie a reçu une subvention de 9 000$ de Québec pour mettre en place une activité de géocaching qui se déroulera en juin. Le montant, attribué par le ministère de l’Économie, des Sciences et de l’Innovation dans le cadre du programme NovaScience, permettra aux élèves de  1re, 2e, et 5e année de mettre en pratique les différentes notions vues en classe. Les sciences et technologies, l’histoire, la géographie, les mathématiques, l’univers social et le français seront abordés.
«C’est un élément très motivant pour nos élèves. Utiliser un GPS pour eux, c’est quelque chose qui les allume.» - Patrick Lefebvre, enseignant à l’école Émilie-Gamelin  
Munis de GPS les enfants regroupés en équipe de trois ou quatre partiront à la découverte du patrimoine du Vieux – La Prairie. Accompagnés de parents bénévoles et enfourchant leur vélo, ils suivront un parcours balisé par des coordonnées géographiques. À la fin de la journée, ils produiront, par équipe, une courte vidéo résumant leur expérience et découverte.   Expertise La pratique du géocaching n’est pas nouvelle à l’école Émilie-Gamelin. Cette activité a été implantée par deux enseignants, Karyne Lachance et Patrick Lefebvre, il y a environ cinq ans. Ce sont eux qui sont en train de monter le projet qui bénéficie du financement du gouvernement. «Il y a quelques années, Patrick et moi on a eu l’idée un peu folle de faire du géocaching avec les élèves. On voulait les sortir de l’école pour mettre en œuvre tout ce qu'ils apprennent à l’intérieur de nos murs. De plus, ça permet aux enfants d’utiliser un appareil technologique dont ils n’ont pas accès tous les jours», explique Karyne Lachance, enseignante en 5e année. [caption id="attachment_38997" align="alignright" width="521"] Une élève tient dans sa main une cache. C’est à l’intérieur de ces contenants que les indices ou trésors se trouvent.[/caption] «On a commencé avec les petits, quand j’enseignais en 2e année, poursuit-elle. Les sorties se passaient alors au parc Michel-Chartrand à la fin de l’année scolaire.» Son collègue se souvient d’une activité de géocaching sur le thème des pirates. «J’avais lu une histoire à ce propos en anglais et on avait travaillé avec des cartes. On avait parlé de la rose des vents et monté tout un scénario. Nous avions même des noms de pirates», intervient Patrick Lefebvre, enseignant d’anglais. Le montant attribué par Québec permettra, entre autres, de faire l’acquisition de 10 nouveaux GPS, et renouveler du coup ceux que possédait déjà l’école.   Étapes La présentation du projet aux fins de subventions a nécessité une bonne dose de travail, selon les enseignants. Il fallait aussi convaincre les différents intervenants à chacune des étapes, à commencer par la direction de l’école Émilie-Gamelin. «Nous étions un peu dubitatifs, mais devant l’énergie qu’il y avait dans les yeux des deux enseignants, on s’est dit, OK, on va s’essayer», mentionne Antoine Leblanc, directeur adjoint à l’école Émilie-Gamelin. M. Leblanc indique que l’expertise d’Émilie-Gamelin en matière de géocaching pourrait être reprise par d’autres écoles de la commission scolaire si elles le désirent.