Beauchemin-Nadeau remise à temps pour les Mondiaux d'haltérophilie

Même si elle a été opérée au genou et qu’elle est de retour à l’entraînement depuis seulement trois semaines, Marie-Ève Beauchemin-Nadeau se sent prête pour les Championnats du monde d’haltérophilie qui se déroulent à Houston jusqu’au 29 novembre.

«Je ne suis pas revenue à ma forme d’antan, mais je me sens bien, indique l’athlète. Chaque fois que je m’entraîne, je fais mieux que la fois précédente.»

À la mi-août, la Candiacoise s’est déchiré un ménisque dans le genou et s’est fracturé un cartilage dans le tibia après une compétition en Onario. Elle a dû être opérée le 2 septembre et a été en convalescence durant près de sept semaines.

Celle qui avoue avoir eu une année «assez rocambolesque» côté blessure reprend du poil de la bête. Comme elle a terminé sa médecine à Rouyn-Noranda, l’athlète de 27 ans peut désormais passer davantage de temps au gym avec son entraîneur.

À Houston, l’haltérophile qui s’entraîne avec le Club Fortius à Brossard vise 230 kg de total; un résultat qui serait très satisfaisant, selon elle.

De retour chez les - 69 kg

Celle qui a récolté une 8e place aux Jeux olympiques de Londres en 2012 chez les moins de 69 kg effectue un retour dans cette catégorie.

Depuis quelques années, Marie-Ève Beauchemin-Nadeau était grimpée chez les - 75 kg pour prendre de la force. Pour elle, il a cependant toujours été clair qu’elle reviendrait à sa catégorie initiale avant les qualifications olympiques, puisqu’elle estime y être meilleure.

Aux Mondiaux, l’athlète dit que la compétition sera très féroce.

«C’est la première fois que je vois un aussi haut taux de participation, alors ça pourrait être serré», affirme-t-elle.

Les deux représentantes du Canada dans cette catégorie, Marie-Josée Arès-Pilon et Marie-Ève Beauchemin-Nadeau, grimperont sur la scène des Mondiaux le 25 novembre. Les autres Canadiennes en lice sont Amanda Braddock (48 kg), Lacey Van der Marel (58 kg) et Prabhdeep Sanghera (75 kg) .

Dernier droit pour les JO

Étant donné que la compétition est également une qualification olympique par équipe, ce sera l’occasion pour le Canada de se démarquer.

«Nous avons la chance de gagner entre deux et quatre tickets, dit Marie-Ève. Avec notre qualification actuelle, nous n’avons aucun laissez-passer pour les JO. Si on fait moins bien aux Mondiaux, on aura une seconde chance aux qualifications continentales en juin (à Barranquilla) en Colombie.»

Pour le choix de ses athlètes, Équipe Canada se basera sur les résultats des deux dernières années. Les Championnats du monde et les Championnats panaméricains de juin sont les dernières épreuves qui seront prises en compte avant les JO à Rio en août.