Opinion

Billet d'humeur : Une idée un peu folle

le samedi 11 décembre 2021
Modifié à 0 h 00 min le 11 décembre 2021
Par Hélène Gingras

hgingras@gravitemedia.com

Aimez-vous semer le bien autour de vous?

Je ne viens pas d’une famille aisée, mais je n’ai jamais manqué de rien. Mon père était facteur. Ma mère a travaillé dans un bureau après nous avoir élevées. Je me souviens qu’elle faisait le budget familial aussitôt que mon père arrivait avec sa paye. Chaque dollar avait sa place; pour payer l’électricité, le téléphone, la voiture... Elle épluchait les circulaires pour planifier le menu de la semaine, tout en jetant un œil à sa pile de coupons-rabais.

Ce que j’ai aujourd’hui, je l’ai travaillé. À la sueur de mon front. En gravissant les échelons professionnels un à un. Je suis rendue à un point dans ma vie où je n’ai plus à craindre d’avoir atteint la limite de ma marge de crédit quand je paye. Mais ça m’est déjà arrivé.

Aussi, je me suis toujours promis de ne pas oublier d’où je viens. Et j’estime que les gens comme moi - qui sont gâtés par la vie - ont la responsabilité de redonner à leur prochain.

«N’attends pas que les événements arrivent comme tu le souhaites. Décide de vouloir ce qui arrive… et tu seras heureux.»  

-Epictète

C’est pour cette raison que j’ai eu l’idée un peu folle, il y a trois ans, d’organiser des enchères de Noël virtuelles au profit du Complexe le partage à Saint-Constant. Je me souviens d’être arrivée au bureau tout excitée. Mon enthousiasme devait être contagieux parce que la direction de Gravité m’a aussitôt donné carte blanche. Et que l’équipe de rédaction du Reflet m’a spontanément emboîté le pas. Comme toujours. Et c’est encore le cas aujourd’hui. Audrey en particulier, la chef de contenu, à qui je confie toutes mes remises en question. Qui s’effacent aussitôt que les enchères prennent leur envol.

Bon an mal an, c’est autour de 2 000$ qu’on remet à cet organisme qui combat la pauvreté alimentaire sur le territoire. Quoi qu’on s’enligne pour une édition record, à mon grand bonheur. Seule, je n’ai pas 2 000$ à donner au Complexe le partage. Mais grâce à de généreux commanditaires et à des miseurs tout aussi altruistes, on y arrive. Je suis chaque fois impressionnée de voir le taux de réponse positif des gens d’affaires, Municipalités et particuliers que je sollicite. Qui embarquent dans ma folle idée.

Merci. C’est ensemble qu’on fait une différence.

P.S.: les enchères se terminent le 15 décembre. Cliquez ici.