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«Ça fait drôle de moins voyager que chez les juniors!»

le mercredi 08 juillet 2015
Modifié à 0 h 00 min le 08 juillet 2015

Le défenseur longueuillois Simon Bourque est l'un des joueurs de hockey les plus heureux au monde et son langage non-verbal en était la preuve, lundi, quand TC Media l'a rencontré après la 2e journée de son premier camp de développement avec les Canadiens de Montréal au Complexe sportif Bell de Brossard.

L’ancien Riverain du Collège Charles-Lemoyne, repêché par le Canadien en 6e ronde le 27 juin, venait de passer une série de tests en compagnie des espoirs Nikita Sherback et Michael McCarron.

«Les grandes émotions vécues lors du repêchage avec ma famille commencent à être derrière moi, a souligné le jeune homme de 18 ans. J'ai encore été impressionné lors de la première journée du camp, mais la poussière commence à retomber et je me concentre sur mon travail. Même si nous avons peu joué les uns contre les autres, je constate tout le talent qu'il y a ici. Il y a des joueurs de 23 ans qui ont déjà de l'expérience chez les professionnels; je les observerai sur et hors de la patinoire pour prendre de l'expérience.»

Aidé par Charles Hudon

Simon a eu la chance de visiter les installations du Canadien en ouverture de camp. «Je fais partie d'une excellente organisation avec l'Océanic de Rimouski, mais on voit comment tout est mieux organisé chez les professionnels, avec des installations impressionnantes et un personnel expérimenté»,a-t-il constaté.

Le Longueuillois n'a qu'à rouler 7 ou 8 kilomètres pour aller s'entraîner avec le Canadien. «Je riais avec mes parents qui sont venus au premier entraînement. Ça fait tout drôle d'être plus près de mon club professionnel que de mon club junior à Rimouski. C'est incroyable, la chance que j'ai. Évoluer pour le Canadien est ce qu'il y a de mieux pour un hockeyeur», affirme-t-il.

Il s'est déjà lié d'amitié avec Charles Hudon, qui lui sert de mentor. «J'ai joué un an contre lui chez les juniors et là, j'ai eu la chance de pratiquer avec lui, dimanche. Je vois comment il a énormément progressé depuis qu'il joue chez les professionnels. C'est un des gars que je prendrai comme exemple. Il est très gentil avec moi, il prend les devants pour m'expliquer comment les choses fonctionnent», confie-t-il.

Jouer son style et apprendre

Le défenseur est impressionné par ce qu'il voit chez le Canadien, mais n'est pas intimidé.

«Ayant eu la chance de jouer des matchs de la Coupe Memorial devant plusieurs recruteurs lors de matchs cruciaux, je suis un peu habitué à faire face à de gros défis, même si rien ne se compare à jouer chez les pros. Bientôt, les matchs intra-équipe débuteront, mais je vais les aborder comme d'habitude. Je sais que je suis là pour apprendre et je ne tenterai pas de prendre une place qui ne me revient pas encore. Je vais jouer mon style, être efficace dans les deux sens du jeu et bouger la rondelle rapidement et efficacement. Pour le reste, je garderai les choses simples. C'est un peu cliché, mais c'est ce qu'il faut faire lors du début d'un nouveau défi», rappelle-t-il.

Malgré tout le hockey intense qu'il a joué depuis plusieurs mois, Simon n'entend pas se reposer. «Je sais quelles sont mes priorités. Je vais m'entraîner et me préparer pour les camps des recrues du CH et de l'Océanic. S'il y a des opportunités de repos, je les prendrai, mais l'entraînement sera au premier plan», assure-t-il.