Opinion

Billet d'humeur : En mode pré-vacances

le mercredi 15 juillet 2020
Modifié à 17 h 03 min le 15 juillet 2020
Par Hélène Gingras

hgingras@gravitemedia.com

Allez-vous prendre des vacances cet été? Selon un récent sondage de CAA-Québec, une personne sur deux seulement décrochera du boulot cet été comparé aux trois-quarts l’an passé. L’arrêt forcé des entreprises au début du printemps a permis à certains de se ressourcer bien malgré eux, tandis que d’autres ne voient pas la nécessité d’en prendre vu que les voyages à l’étranger sont pratiquement tous proscrits. J’ai dû faire le deuil de prendre l’avion cet été. Qu’à cela ne tienne, j’ai malgré tout le besoin de décrocher. Même si je vais demeurer à la maison la plupart du temps. Je suis en train de me dresser une liste d’activités, de visites, à faire à quelques kilomètres d’ici. Afin que je puisse me sentir en mode vacances. Et non seulement comme pendant une fin de semaine qui s’étire sans fin. Je suis persuadée que le dépaysement et les découvertes se cachent parfois à un coin de rue ou à une heure ou deux en voiture. En autant qu’on fasse preuve d’un peu de curiosité ou d’émerveillement. Qu’on sorte du train-train quotidien.
«Seul le dépaysement constitue un remède à la douleur.» -Claude Lelouch
Il y a quelques années, j’ai dormi à l’hôtel Alt au Dix30. À 12 minutes porte-à-porte. Question de faire une virée de magasinage des soldes d’après-Noël. J’étais de retour à la maison 24 heures plus tard. L’auto débordant d’articles de toutes sortes! Entre deux séances, on avait fait une sieste à l’hôtel. Encore aujourd’hui, cette activité est ancrée comme un doux souvenir dans ma mémoire. À l’époque, pourtant, mon entourage n’avait pas trop compris cette aventure. Un peu dans la même veine, j’ai réservé au camping au RécréoParc. J’ai entraîné d’autres amis dans cette aventure. Je me croise les doigts pour que la température soit au beau fixe. J’aime bien me dépayser, dormir au grand air, mais un peu moins vivre et dormir sous la pluie. Je suis à rapatrier ce qui me reste d’attirail de camping. J’ai ainsi retrouvé des chaudrons pratiquement jamais utilisés. Un brûleur en excellente condition. Si mon ami est assez gentil pour aller déposer ma tente, mon matelas et mon cooler sur place, je pense que je vais m’y rendre en vélo. Comme à l’époque de mon adolescence. Quand j’étais au secondaire, on avait fait un rallye à vélo avant d’aller dormir au RécréoParc – avant sa fermeture. Comme quoi la vie est une roue qui tourne…