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Le Conseil de presse rejette une plainte déposée contre Gravité Média

le jeudi 09 août 2018
Modifié à 10 h 54 min le 09 août 2018
Par Valérie Lessard

vlessard@gravitemedia.com

Le Conseil de presse du Québec a rejeté la plainte de la compagnie Autobus Dufresne déposée contre le journal Le Soleil de Châteauguay, propriété de Gravité Média, en mai 2017. La compagnie dénonçait «de l’information inexacte, la publication d’une photographie trompeuse, un correctif incomplet et une atteinte à la réputation» par rapport à un article sur le transport en commun. L’article mis en cause dans cette plainte traitait d’une poursuite intentée par le Conseil intermunicipal de transport du Haut-Saint-Laurent (CITHSL) contre la Ville de Mercier. Autobus Dufresne était sous-traitante du CITHSL. Une photo d’un autobus de la compagnie illustrait l’article. Le plaignant, le président d’Autobus Dufresne Bernard Roy, reprochait à l’auteure de l’article, la journaliste Marie-Josée Bétournay, d’avoir produit de l’information inexacte en employant le terme «transporteur» pour désigner le CITHSL. M. Roy était d’avis que l’utilisation de ce terme «réfère à tort à Autobus Dufresne comme était la poursuivante dans un dossier judiciarisé devant la Cour supérieure», indique-t-on dans la décision. Le Conseil de presse a rejeté ce grief. «À la lecture du texte, aucune confusion n’est possible quant à la poursuivante dans le litige contre la Ville de Mercier», écrit-on. «Autobus Dufresne n’est jamais mentionnée dans l’article», poursuit plus loin le Conseil de presse. Photo adéquate L’utilisation d’une photo d’un véhicule d’Autobus Dufresne pour illustrer l’article était aussi reprochée au Journal. La compagnie affirmait que la photo était trompeuse. Le Conseil a jugé «que la photo reflétait l’information de l’article» et que Le Soleil de Châteauguay pouvait utiliser une telle photo pour illustrer le sujet «puisqu’il s’agit d’un des véhicules assurant le service de transport en commun pour le CITHSL, le réseau de transport au cœur de l’article». Le comité des plaintes du Conseil de presse a aussi rejeté le grief au sujet d’un correctif incomplet. Quant à la plainte d’atteinte à la réputation, le Conseil de presse ne s’est pas penchée sur la question puisque ce n’est «pas du ressort de la déontologie journalistique et (cela) relève plutôt de la sphère judiciaire».