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COVID-19

COVID-19 : «Ça se passe bien» à la plage du RécréoParc

le mardi 07 juillet 2020
Modifié à 15 h 37 min le 07 juillet 2020
Par Vicky Girard

vgirard@gravitemedia.com

Alors que les plages font partie des endroits publics sous la loupe de la Santé publique parce qu’il y a relâchement des consignes, celle du RécréoParc à Sainte-Catherine est sous contrôle, assure la direction. Avec une capacité de 5 000 personnes, il est possible de respecter la distanciation sociale sans problème aux alentours du plan d’eau, selon le directeur du RécréoParc, Dominic Guinta Ce n’est donc pas un enjeu, laisse-t-il savoir. Il indique qu’une limite de personnes a tout de même été fixée. «À 1 500 personnes, on demanderait aux nouveaux visiteurs d’attendre que des gens quittent pour entrer», précise-t-il. Ce nombre maximum a été atteint le 4 juillet, en fin de journée. Aucun visiteur n’a dû attendre, puisque beaucoup partaient déjà quand d’autres arrivaient. Il s’agit de la journée la plus occupée depuis l’ouverture, le 26 juin. M. Guinta précise qu’il est très rare, même en temps normal pendant les vacances de la construction, par exemple, qu’il y ait davantage de gens. Lors d’une journée de canicule en semaine, la plage du RécréoParc compte environ 300 à 400 visiteurs. Responsabilité Le directeur du RécréoParc admet qu’à certains endroits, faire respecter les consignes est «un défi, mais pas un enjeu». Sur la terrasse, notamment, qui peut accueillir environ 80 personnes, M. Guinta laisse savoir que c’est plus difficile, mais que l’installation n’a pas atteint sa pleine capacité jusqu’à présent. «Par contre, quand les gens attendent pour leur nourriture au comptoir alimentaire, est-ce qu’ils sont toujours à 2 m de distance? Non. Au même titre qu’ils ne le sont pas à l’épicerie, malheureusement», fait-il remarquer. Des affiches un peu partout sur le site rappellent les consignes de la Santé publique. Puis, des lavabos portatifs pour se laver les mains et des stations avec désinfectant, lorsque les files sont trop longues aux éviers, sont mis à disposition des visiteurs. «C’est une responsabilité partagée. Nos sauveteurs ne peuvent pas commencer à rappeler aux gens de garder 2 m de distance sans cesse alors qu’ils sont occupés à empêcher les noyades, blessures et autres risques», dit M. Guinta.