David Desharnais et Mike Condon comblent leurs admirateurs

Félix-Olivier Vincent était fébrile après que David Desharnais ait autographié le chandail du Canadien qu’il portait. «C’est magique, c’est un rêve de vie!» s’est-il exclamé.

Le jeune Laprairien avait envisagé de parler au numéro 51, mais il semble avoir succombé à la gêne une fois le moment venu.

«Tu ne sais pas trop quoi leur dire et il y a d’autres gens qui attendent», a-t-il dit au Journal pour se justifier d’avoir été si peu loquace.

Avant de tourner les talons à la vedette de la Ligue nationale de hockey, il lui a néanmoins lancé sur un ton avisé: «Continue comme ça».

Le jeune de 10 ans avait fait le pied de grue pendant une heure avec son frère Thomas-Gabriel, son père, et deux jeunes amis devant la boutique Collect-Edition aménagée dans l’aréna à La Prairie. Ils voulaient être les premiers à se retrouver face à David Desharnais, samedi après-midi.

Invités par les propriétaires de la boutique, l’attaquant et le gardien de but du CH, Mike Condon, ont rencontré près de 200 personnes et autographié plusieurs photos d’eux-mêmes, cartes de collections, rondelles et chandails pendant une heure. Il en coûtait 15$ et plus selon les items.

Peu importe leur âge, les participants étaient souvent intimidés de rencontrer les porte-étendards de la Sainte-Flanelle. Les mots ne se bousculaient pas dans leur bouche même si les deux joueurs étaient tout sourire et ouverts à discuter avec les <@Ri>fans<@$p>.

«Ne lâchez pas, vous avez une bonne ligne», a dit une femme à Desharnais avant de repartir.

Une préférence pour le Québécois

Joueur de hockey cosom, Louis-Simon Perreault, 11 ans, se réjouissait d’avoir la chance d’obtenir une dédicace du joueur natif de Laurier-Station.

«J’aime tous les Canadiens! J’aime surtout Desharnais parce que c’est un Québécois», a-t-il confié.

Il envisageait déjà de revenir le 13 décembre pour rencontrer Dale Weise et Torrey Mitchell qui seront de passage à leur tour. Sa mère lui a cependant rappelé qu’elle n’a pas une bourse sans fond et que Noël approche.

De son côté, Yoan Ouimet n’a pas eu la chance de voir les deux vedettes. Au moment de leur passage, le joueur de hockey bantam B de 13 ans était sur la glace de la patinoire pour disputer un match.  Son père faisait cependant la file pour qu’il ait un souvenir sur un chandail.

Du Centre-du-Québec

Si la plupart des gens étaient de la région, David Bellavance avait fait deux heures de route en compagnie de sa copine. Le résident de Parisville, près de Bécancour, avait pris connaissance de la séance publique d’autographes par le biais de la page Facebook de Collect-Edition.

Collectionneur et professeur dans une école qui accueille des élèves qui éprouvent des difficultés d’apprentissage et de comportement, il comptait notamment faire signer deux photos des joueurs du CH pour motiver les jeunes. Son école (Marie-Sophie à Sainte-Sophie-de-Lévrard) met ce sport de l’avant pour inciter les jeunes à la persévérance scolaire. Une ligue de hockey sur table est en action tous les midis en plus de tournois pendant l’année scolaire.

«Je vais rentrer tôt lundi matin et afficher les deux photos au deuxième étage sur le tableau du hockey, planifiait-il. Je ne l’ai pas dit aux autres professeurs. Ce sera une surprise pour eux aussi.»