Le décès par noyade d'une résidente de Sainte-Catherine confirmé

 Le coroner chargé d’enquêter sur les circonstances entourant le décès de Maroussia Bettez à Sainte-Catherine le 22 août 2017 conclut que la dame de 63 ans est probablement morte par noyade deux jours plus tôt. «La constatation de spume dans la trachée et les bronches, ainsi que le constat des poumons lourds et congestionnés sont en accord avec une noyade», écrit le coroner Steeve Poisson dans son rapport rendu public le jeudi 19 avril. Celui-ci doute que la dame ait voulu se suicider ou qu’elle ait eu un accident. Elle n’a aucun antécédent en la matière et aucune lésion physique. Puis les analyses toxicologiques n’ont rien révélé d’anormal. «Il s’agit d’un traumatisme d’intention indéterminée», affirme le coroner. Contexte médical Selon son dossier médical, Mme Bettez souffrait de schizophrénie paranoïde. Elle avait été hospitalisée en psychiatrie pendant un mois au début de l’été et n’avait pas donné suite à sa participation à des groupes de soutien. Elle n’éprouvait pas d’idées suicidaires. «Elle était connue pour ne pas prendre régulièrement sa médication», affirme le coroner. La Sainte-Catherinoise a été trouvée vers midi ce jour-là par un plaisancier qui a tout de suite alerté les secours. Son corps flottait sur le fleuve Saint-Laurent, aux abords de la rive près du chemin de la digue. Son décès a été confirmé à l’Hôpital Anna-Laberge à 13h40.