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Député caquiste de 2012 à 2014 : Stéphane Le Bouyonnec se représente dans La Prairie

le samedi 26 mai 2018
Modifié à 14 h 20 min le 26 mai 2018
Par David Penven

dpenven@gravitemedia.com

Celui qui a représenté la circonscription de La Prairie de 2012 à 2014 sous la bannière de la Coalition Avenir Québec (CAQ), Stéphane Le Bouyonnec, sera dans la course au scrutin du 1er octobre. La rumeur de son retour a pris fin lors de l’annonce faite durant le congrès de la CAQ à Lévis, le samedi 26 mai. Stéphane Le Bouyonnec a indiqué en entrevue au Reflet que le soir même de sa défaite en 2014, il avait déjà pris la décision d’être de nouveau sur les rangs. «Je n’ai pas été démoralisé, mais j’étais triste pour notre formation qui s’est retrouvée dans le 2e groupe de l’opposition face à un gouvernement majoritaire libéral. C’était pour mes collègues une traversée du désert», mentionne le résident de Candiac.
«Je trouve que le rôle de député est probablement l’un des plus beaux métiers du monde, si on prend notre rôle au sérieux.» - Stéphane Le Bouyonnec, candidat dans la circonscription provinciale de La Prairie
Il poursuit en affirmant que son désir de redevenir député est alimenté par l’aide qu’il peut apporter aux gens aux prises avec des difficultés. «Un député peut vraiment faire la différence auprès des personnes les plus démunies qui le voient comme la lumière au bout du tunnel. Elles n’ont pas d’autre endroit où aller et font face à des cas d’injustice», souligne M. Le Bouyonnec. «J’aime aussi, poursuit-il, participer à de grands projets pour le développement économique du comté et apporter mon appui aux maires.» Infrastructures Stéphane Le Bouyonnec mentionne que La Prairie pourrait bénéficier de l’appui d’un gouvernement caquiste pour l’implantation d’infrastructures publiques. «Le comté de La Prairie n’a pas eu, selon moi, sa part d’investissements publics à travers les années. Rares sont les comtés au Québec où vous n’avez ni hôpital, ni université, ni cégep, ni grands bureaux régionaux d’Hydro-Québec ou de centres de services gouvernementaux», constate-t-il. «Il y a des éléments structurants qui peuvent venir du gouvernement dans le futur et aider le comté de La Prairie à mieux se développer», déclare M. Le Bouyonnec. Questionné sur le Réseau express métropolitain (REM), il rappelle que la CAQ se dit en accord avec le projet. «On adhère au REM des libéraux. On va cependant arriver avec des solutions additionnelles en termes de mobilité. Des solutions qui toucheront le transport collectif, mais aussi ceux qui se déplacent en voiture», dit-il. Quant aux autres projets à venir, ceux-ci seront dévoilés en temps et lieu durant la campagne, a laissé entendre le candidat. Sondage Si jusqu’à maintenant les sondages sont favorables à la CAQ, Stéphane Le Bouyonnec fait preuve de prudence. «Je suis confiant qu’on peut l’emporter, mais rien n’est gagné. Le risque avec les sondages, c’est de se conforter», note ce dernier. Du même souffle, il se réjouit que le site Qc125.com prédise que les probabilités que la CAQ remporte La Prairie sont de 99%. Pour le comté de Sanguinet, détenu par le péquiste Alain Therrien, la probabilité que la CAQ gagne est de 96%. «Ce site recoupe des données que nous avons. Honnêtement, la couronne du 450 passe à la CAQ. Si tout se passe comme prévu, la CAQ est aux portes du pouvoir», déclare-t-il. Jusqu’à présent, c’est une lutte à trois qui se fera dans La Prairie. Outre Stéphane Le Bouyonnec, on retrouve le député sortant, le libéral Richard Merlini, ainsi que la péquiste Cathy Lepage  qui ont annoncé leurs intentions. Cette dernière occupait le poste de directrice générale au Complexe Le Partage, fonction qu’elle a quittée depuis son investiture. Présidence Stéphane Le Bouyonnec est président de la CAQ depuis novembre 2014. Il compte assumer ses fonctions pendant la campagne. «J’ai encore un gros coup à donner dans la sélection des candidats. On est pas mal avancé, mais ce n’est pas terminé. Il y a des noms intéressants qui s’en viennent. J’estime qu’au mois de juillet, mes fonctions nationales seront pratiquement terminées», soutient-il. S’il est élu, il quittera alors la présidence.   Privilège Lors du congrès de Lévis, le chef de la CAQ, François Legault, s’est dit privilégié de pouvoir compter sur Stéphane Le Bouyonnec. «C’est une des personnes qui connaît le mieux les enjeux de l’économie du Québec. C’est un ami, un conseillé, un homme brillant un stratège et je me considère privilégié de l’avoir à mes côtés», a mentionné M. Legault. [caption id="attachment_41903" align="aligncenter" width="521"] Stéphane Le Bouyonnec, candidat dans La Prairie, en compagnie du chef de la CAQ, François Legault. (Photo : Gracieuseté - Claudine Binette )[/caption]