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Déraillement de train à Saint-Constant en juillet : aucun défaut mécanique en cause

le vendredi 29 mars 2019
Modifié à 15 h 18 min le 29 mars 2019
Par Audrey Leduc-Brodeur

aleduc-brodeur@gravitemedia.com

Ni l’état des wagons ni l’entretien des rails du Canadien Pacifique ne sont à l’origine du déraillement de train survenu en juillet aux limites à Saint-Constant et Delson, d’après le rapport d’enquête du Bureau de la sécurité des transports du Canada (BST), rendu public le vendredi 29 mars. Néanmoins, ce dernier ne relève pas la cause spécifique de l’incident qui a fait un blessé mineur. D’après le document, «l’examen des wagons déraillés n’a révélé aucun défaut mécanique avant le déraillement». «L’inspection visuelle la plus récente de la voie et des deux branchements menant à la voie principale avait été effectuée le 29 juin. Aucun défaut n’avait été décelé, ajoute le BST. La dernière inspection de la voie principale avait été effectuée le 11 mai. Aucun défaut urgent n’avait été décelé.» Rappel des faits Le BST a refait le fil des événements survenus le 9 juillet en fin de soirée. Le train composé de deux locomotives, de 38 wagons chargés et de wagons vides circulait à une vitesse d’environ 16 km/h. «Le chef de train, qui était au sol pour effectuer une manœuvre d’aiguillage à la gare de Delson, a observé des étincelles en provenance des roues de l’un des wagons et a ordonné au mécanicien, par radio, d’arrêter le train. Le mécanicien a serré les freins d’urgence et a lancé un appel d’urgence.» Les membres de l’équipe, qui étaient tous qualifiés pour leur poste respectif, souligne le BST, ont constaté par la suite que cinq wagons, un chargé de bois et quatre de bobines d’acier, avaient déraillés. Coincé sous le couvercle d’un des wagons déraillés, le chef de train a été transporté à l’hôpital local afin d’y être examiné et a reçu son congé le jour même. À la suite de l’incident, le Canadien Pacifique a augmenté la fréquence de ses inspections de détection des défauts de rail à deux fois par année sur cette voie.

«Les conséquences du déraillement ont été minimisées en raison de la position du chef de train, qui lui a permis de voir le mouvement qui s’approchait, et de la rapidité avec laquelle il a communiqué avec le mécanicien.» -Extrait du rapport d’enquête du BST