Faits divers

Des cas d’abus sexuels perpétrés par des entraîneurs dans la région

le lundi 18 février 2019
Modifié à 16 h 27 min le 18 février 2019
Par Audrey Leduc-Brodeur

aleduc-brodeur@gravitemedia.com

La Régie intermunicipale de police Roussillon a dénombré deux cas d’abus sexuels survenus au cours des dix dernières années dans un contexte de relation athlète-entraîneur. Le corps policier a recensé cette statistique à la demande du Reflet, à la suite de la publication d’une enquête conjointe de Radio-Canada-CBC, le 10 février. Le reportage rapportait que 340 entraîneurs avaient été accusés de délits sexuels au Canada en 20 ans. La Régie travaille en collaboration avec les organismes et municipalités de son secteur en vertu d’ententes de filtrage, explique le sergent Maxime Lavoie. «Les organismes œuvrant avec les personnes vulnérables soient les mineurs, des aînés ou en perte d’autonomie font appel à nous pour vérifier les futurs employés ou bénévoles», fait-il savoir. «L’entente de filtrage permet une vérification des antécédents de la personne selon son implication dans l’organisme, poursuit le sergent Lavoie. Plus elle sera proche des membres vulnérables, plus les vérifications seront nombreuses.» Les policiers vont parfois jusqu’à prendre les empreintes digitales du candidat, dans le cas où elle porterait le même nom d’une personne visée par des restrictions. «Ce processus permet aux organismes de diminuer les risques, en filtrant les personnes avec des antécédents», conclut-il.