COVID-19

Des citoyens s’adaptent au télétravail

le mardi 31 mars 2020
Modifié à 11 h 01 min le 31 mars 2020
Par Vicky Girard

vgirard@gravitemedia.com

Les travailleurs qui n’avaient pas l’habitude de travailler à la maison avant la recommandation du gouvernement du Québec, afin de contrer le coronavirus, doivent s’adapter. Le Reflet a parlé à trois d’entre eux. À LIRE AUSSI: Quatre conseils pour réussir son télétravail Pour plusieurs, l’importance d’avoir une routine demeure. «Je dois manger à des heures fixes. Je dois également intégrer une routine d'exercices, car mon école de yoga est fermée et, d'habitude, je marche énormément chaque jour pour aller travailler», explique Stéfanie Guérin. Même si l’enseignante au Collège LaSalle à Laval n’est pas tenue de travailler présentement, elle assure un suivi avec ses étudiants à distance, car l’établissement scolaire qui l’emploie a créé une plateforme en ligne à cet effet. Celui-ci encourageait déjà les formations et communications sur le Web. «Ça me demande beaucoup de créativité et je dois dire que, malgré la situation qui est vraiment anxiogène, enseigner en ligne est vraiment intéressant. Ça me permet de trouver de nouveaux outils en ligne et d'utiliser de nouvelles méthodes pédagogiques», dit la Laprairienne qui doit préparer des examens en ligne. Elle ajoute qu’elle tente également de trouver des exercices pour ses étudiants qui ont des enfants, notamment en leur faisant écrire des histoires qu’ils peuvent lire à leurs petits. Mme Guérin admet que le positif du télétravail est qu’elle sauve deux heures de déplacement quotidiennement. Location d’espace De son côté, Nancy Roy travaille seule dans un bureau fermé qu’elle a loué, puisqu’elle trouve difficile d’accomplir ses tâches à la maison «avec deux ados qui se plaignent de ne rien faire et surtout pour recevoir des appels professionnels». L’endroit se situe à Sainte-Catherine, près de sa demeure. Aide familiale Caroline Goudreault peut quant à elle compter sur l’aide précieuse de la grand-mère de ses enfants, qui vit tout près d’elle à Sainte-Catherine. Elle se considère chanceuse. «On s'est fait une petite routine. J'habille les enfants, je les fais déjeuner, ils partent ensuite avec leur grand-mère pour une promenade et je peux travailler», explique-t-elle. La famille se retrouve pour le dîner et les enfants font une sieste par la suite. Mme Goudreault peut ainsi retourner à son boulot. «Au lieu d'utiliser mes pauses pour discuter avec les collègues, je dois les utiliser pour m'occuper des enfants. Bien entendu, j'ai parfois un câlin ou un bisou entre deux courriels, mais ils comprennent bien la situation», laisse-t-elle savoir.