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Des cours aménagées selon les priorités des écoles

le mercredi 02 septembre 2015
Modifié à 0 h 00 min le 02 septembre 2015

La diversité des cours des écoles primaires de la région varie selon les priorités des établissements, explique la Commission scolaire des Grandes-Seigneuries (CSDGS).

:«Les écoles font des demandes de financement selon les besoins de leur milieu qui changent d’une communauté à l’autre, explique Mylène Godin, responsable des communications à la CSDGS. Si une école n’a pas de buts de soccer ou de glissade, c’est parce que ce n’est pas le besoin exprimé par la communauté.»  

Depuis plus d’une dizaine d’années, les établissements de la CSDGS bénéficient d’une aide financière du ministère de l’Éducation du Québec grâce à la mesure «Embellissement des cours d’école». Cette subvention vient en partie palier les coûts des travaux.

«Le 2e tiers est assuré par des campagnes de financement organisées par l’école. L’autre tiers est comblé par la municipalité et les partenaires. Ces derniers peuvent notamment offrir des dons en services, poursuit-elle. La municipalité est libre de donner le montant qu’elle désire.»

Des coûts élevés

Aménager la cour d’école parfaite nécessite des coûts toujours plus élevés au fil des ans.

Mme Godin cite en exemple la cour de l’école Plein-Soleil à Candiac, qui a coûté près de 225 000$. Des campagnes de financement et la participation financière de la Ville de Candiac ont comblé le montant nécessaire. Le gouvernement a subventionné la cour à la hauteur de 25 000$.  

«Aménager une cour d’école il y a dix ans ne coûte pas la même chose en 2015, note-t-elle. Les coûts des modules de jeux augmentent. Avec 25 000$, nous avons un mobilier de base seulement.»

Certaines écoles choisissent des jeux moins coûteux, mais tout aussi efficaces.

«Il n’y a pas que les modules qui font bouger les enfants, rappelle la représentante de la CSDGS. Nous nous tournons vers des compagnies spécialisées en marquage d’asphalte qui tracent des jeux sur le sol.»

La commission scolaire accompagne l’école dans la réalisation des travaux et les appels d’offres.

«Les écoles ne sont pas nécessairement des spécialistes dans l’aménagement d’une cour d’école. Nous avons des gens qui sont aptes à superviser le développement du projet. Ils s’assurent que l’aspect sécuritaire est toujours mis de l’avant», rappelle-t-elle.

De plus, les cours d’écoles font l’objet d’inspections récurrentes.

«Les entretiens fréquents permettent de maintenir à niveau les cours, car ultimement, nous priorisons la sécurité des jeunes», conclut Mme Godin.  

 

Demandes de subvention pour les cours d’écoles

Dans les trois dernières années, cinq écoles primaires de la région ont vu leurs projets de cour d’écoles être retenus par le ministère de l’Éducation du Québec.

École Émilie-Gamelin, La Prairie

-Aménagement d’une surface récréative et ajout d’un module de jeux avec une aire de détente pour 47 000$;

-Réfection de la cour et lignage des aires de jeux pour 17 700$.

École Jacques-Barclay, Saint-Mathieu

-Aménagement d’une surface récréative et ajout d’un module de jeux avec une aire de détente pour 9 200$.

École Plein-Soleil, Candiac

-Installation de modules de jeux avec des aires de détente et des îlots de verdure pour 225 000$.

École des Cheminots, Delson

-Installation d’équipements de basketball et d’un module de jeux avec des aires de détente et des îlots de verdure pour 81 000$.

École Saint-Jean, Sainte-Catherine

-Aménagement d’une aire de détente avec verdure pour 16 100$