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Des fanions déposés à La Prairie pour des meilleures conditions en services éducatifs

le lundi 10 février 2020
Modifié à 13 h 21 min le 10 février 2020
Par Vicky Girard

vgirard@gravitemedia.com

Des membres de l’Alliance des intervenantes en petite enfance (ADIM) du Suroît se sont arrêtés, le 10 février, au bureau de Christian Dubé, député dans La Prairie et ministre responsable de la Montérégie, afin d’y déposer une centaine de fanions. L’organisation en négociation pour une nouvelle convention collective de responsables en services éducatifs en milieu familial (RSE) veut mettre de la pression sur le gouvernement. La convention collective des RSE est échue depuis le 31 mars 2019. «Récemment, le gouvernement leur a soumis des offres monétaires qu’elles ont qualifiées de méprisantes et irrespectueuses», indique l’ADIM du Suroît dans un communiqué. Selon l’organisation, les RSE reçoivent actuellement une rémunération inférieure au salaire minimum. Elles gagnent 12,42$ de l’heure. Le gouvernement a proposé une hausse à 12,48$ de l’heure pour la première année. Les RSE revendiquent une rémunération équivalente à 16,75$ de l’heure. [caption id="attachment_80046" align="alignnone" width="444"] Photo tirée d'Instagram[/caption] «Nous demandons une rémunération juste et équitable pour nos membres. Nos membres s’occupent des tout-petits de notre région et se dévouent quotidiennement dans leur travail. C’est la moindre des choses de les soutenir à la hauteur des services qu’elles rendent à la population», laisse savoir Mélanie Piché, présidente de l’ADIM du Suroît. L’Alliance demande également que le temps de travail pour les dossiers d’enfants et des rencontres avec les parents soit reconnu. «Ça n’a aucun sens qu’on tolère collectivement qu’une profession aussi importante soit aussi peu valorisée. Il faut mettre les bouchées doubles pour reconnaître le travail de ces héroïnes de la petite enfance», fait valoir Mme Piché. L’ADIM du Suroît a par la même occasion lancé une campagne publicitaire dans la région afin de déplorer que 44% des services de garde en milieu familial pourraient fermer leurs portes d’ici 3 ans si le gouvernement ne bonifie pas son offre monétaire, dit-elle. Elle invite les citoyens à écrire une carte de Saint-Valentin au ministre provincial de la Famille, Mathieu Lacombe. À LIRE AUSSI: Moyens de pression: les garderies en milieu familial ouvriront plus tard le vendredi