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Deux amis lancent une application mobile en lien avec la mode

le jeudi 03 mai 2018
Modifié à 15 h 13 min le 03 mai 2018
Par Joëlle Bergeron

joelle_bergeron@gravitemedia.com

Nicolas Bernier et Love Salem, deux amis de la Rive-Sud, travaillent sur l’application X-Venture qui réunira des créateurs de vêtements indépendants sous une même enseigne... électronique. Une fois lancée, l’application permettra aux consommateurs d’acheter les vêtements des marques Backwood, Caaml, Revolve, Seven, Southkingz et 9 South qui ne se retrouvent pas en magasin. Les deux acolytes du Collège Champlain espèrent que leur projet pourra voir le jour d’ici un mois. «L’application est en version bêta pour le moment, explique le Candiacois Nicolas Bernier. J’apprends à programmer grâce à un cours en ligne et il nous reste quelques trucs à finaliser pour que ce soit prêt.» Le goût des affaires Les deux amis de 18 ans ont la fibre entrepreneuriale. En deuxième secondaire, ils ont lancé une ligne de vêtements qui «a crashé assez vite», disent-ils moqueurs. Souhaitant se repartir en affaires, le tandem a eu l’idée de l’application X-Venture. «Les créateurs qui vont en magasin doivent donner une redevance et, au début, tu n’as pas toujours les moyens de le faire. Mais si tu n’es pas en magasin, une fois que tu as fait le tour de ton réseau – familles, amis, collègues –, c’est difficile de percer le marché», indique Love Salem, de Longueuil. Les créateurs tentent de se faire voir individuellement sur les réseaux sociaux, mais les partenaires sont d’avis qu’il sera plus profitable pour eux de se réunir plutôt que de se faire compétition. Comme le projet engendre pour le moment très peu de dépenses, MM. Bernier et Salem ne chargeront rien aux créateurs. Outre le 2$ lié aux frais de transaction, les clients n’auront pas non plus à payer pour télécharger l’application. «On ne le fait pas pour l’argent, mais pour aider des petites compagnies émergentes. Si ça fonctionne bien, on essaiera d’aller chercher des revenus avec de la pub, mais on n’en est pas là», conclut M. Bernier.